Nom : Wolfs
Père : John Watts
Date de naissance : 27 septembre 2024
Type : disponible sur Apple+
Nationalité : USA
Taille : 1h48 / Poids : NC
Genre : Thriller, Comédie
Livret de Famille : Brad Pitt, George Clooney, Amy Ryan…
Signes particuliers : L’argument Pitt-Clooney.
Synopsis : Un professionnel est chargé de nettoyer une scène de crime lorsqu’un second professionnel intervient sur les lieux. Les deux loups solitaires se trouvent contraints de faire équipe et embarquent pour une nuit infernale où rien ne se passe comme prévu.
COMME UN AIR DE PULP FICTION
NOTRE AVIS SUR WOLFS
D’un côté, George Clooney. De l’autre, Brad Pitt. Au milieu, le réalisateur John Watts (les derniers films Spider-Man) pour filmer les retrouvailles de ces deux grands copains d’Hollywood. Retrouvailles qui malheureusement ne se feront pas en salles mais la plateforme Apple+. Jonché à cheval entre le polar et la comédie façon Pulp Fiction de Tarantino (impossible de ne pas penser au segment John Travolta-Samuel L. Jackson), Wolfs est un buddy movie sur la nuit de merde que vont vivre deux « fixeurs » (traduction, ce sont eux que tu appelles pour te sortir de la merde quand tu as cadavre sur les bras). D’ordinaire solitaire, le duo est contraint de collaborer ensemble sur un mission plus compliquée que prévue.
Timidement reçu par la critique, Wolfs paye un peu les conséquences de sa seule valeur ajoutée. Ironique n’est-ce pas ? À l’évidence, George Clooney et Brad Pitt sont les deux principales raisons qui peuvent pousser à lancer dans le film de John Watts. Mais les deux stars en sont aussi les limites. Par moment, Wolfs ressemble plus à un gros coup marketing un brin paresseux, qui se contente de lâcher ces deux vedettes à l’écran et les laisser faire tout le job à sa place. Mais là où l’ironie devient double, c’est qu’on se surprend à aimer ça. Tout en étant conscient des faiblesses d’un film au scénario minimaliste qui ne fait guère d’efforts, on prend quand même plaisir à voir le duo Clooney-Pitt s’écharper à grands coups de répliques piquantes, d’ironie affichée et de regards laconiques. Dans le sillage de l’évidente alchimie de ses acteurs, Wolfs charrie les codes du polar noir, quelques montées d’adrénaline et un max d’humour tour à tour pince-sans-rire ou délirant. On ne comprend pas toujours tout aux détails de l’intrigue mais la vérité, c’est qu’on s’en fout assez vite. L’essentiel n’est pas là mais dans le numéro de cabotinage de deux acteurs qui s’amusent -et nous avec eux- de leur aventure nocturne déjantée. Wolfs manque parfois d’un peu de rythme et d’intensité, mais les sourires l’emportent et l’amusement est au rendez-vous.
Par Nicolas Rieux