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WALLAY de Berni Goldblat : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Wallay
Père : Berni Goldblat
Date de naissance : 2017
Majorité : 28 juin 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France, Burkina-Faso
Taille : 1h24 / Poids : NC
Genre
: Drame

Livret de famille : Makan Nathan Diarra, Ibrahim Koma, Hamadoun Kassogué…

Signes particuliers : Un joli récit initiatique tendre et inoffensif.

DES RACINES ET DES AILES

LA CRITIQUE DE WALLAY

Résumé : Ady a 13 ans et n’écoute plus son père qui l’élève seul. Ce dernier, à bout de ressources, décide de confier Ady à son oncle Amadou le temps d’un été. L’oncle Amadou et sa famille habitent de l’autre côté de la Méditerranée… au Burkina Faso ! Là-bas, à 13 ans, on se doit de devenir un homme mais Ady, persuadé de partir en vacances, ne l’entend pas de cette oreille…wallay_2

Avec Wallay, le réalisateur helvético-burkinabé Berni Goldblat, s’est envolé aux quatre coins du monde. Son premier long-métrage de fiction a été présenté à la Berlinale, puis au Fespaco (l’un des plus grands festivals de cinéma d’Afrique) et il fera prochainement l’ouverture de la sélection Cannes junior, du côté de la Croisette. Une belle aventure pour un beau film, tout en modestie.

S’appuyant sur le ressort du choc des cultures, Wallay est un récit initiatique aussi inoffensif qu’attachant, de ce genre de petit film que l’on veut aimer au-delà de leurs défauts évidents, en partie balayés par une sincérité que l’on prend très vite en affection. En racontant le parcours de ce gamin des cités d’île de France qui s’envole fièrement pour le « bled », avant d’en découvrir une réalité moins attrayante que prévue, Wallay charme, par la poésie qu’il tente d’insuffler à son récit, par la justesse de ses personnages (notamment secondaires), par son mélange d’humour et d’émotion, ou par sa plongée dans un cadre dépaysant, qu’il scrute avec tendresse et authenticité. Derrière ce capital séduction auquel on ne résiste guère, le film de Berni Goldblat fait face à de grosses limites d’écriture, qui l’empêchent de prétendre à plus qu’à être un joli film touchant mais très schématique. On lui pardonne quand même.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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