Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : Viral
Père : H. Joost & A. Schulman
Date de naissance : 2016
Majorité : 1er mars 2017
Type : Sortie Blu-ray/DVD
Nationalité : USA
Taille : 1h29 / Poids : NC
Genre : Horreur
Livret de famille : Sofia Black D’Elia, Analeigh Tipton, Travis Tope, Michael Kelly, Brianne Howey, Judyann Elder…
Signes particuliers : Efficace et anecdotique.
WALKING DEAD ORIGINS
LA CRITIQUE DE VIRAL
Résumé : Frappée par une tragédie familiale, Emma Drakeford, une jeune adolescente, commence à documenter sa vie sur vidéo pour un projet d’école. Sa vie est totalement chamboulée lorsqu’un terrible virus sévit dans sa petite ville, transformant ses amis et ses voisins en monstres vicieux. Prise au piège d’une ville en quarantaine, Emma et sa famille pensent être à l’abri du danger, mais lorsque le virus se fraye un chemin dans leur maison, ils doivent prendre une décision impossible – si une personne que vous aimez devient une menace, est-ce-que vous la tuez de sang froid ou est-ce-que vous mettez votre propre vie en danger ? Après une petite parenthèse hors des sentiers du genre le temps d’emballer le thriller Nerve, le duo Joost/Schulman revient au bercail, comprenez par là, qu’il revient à la maison Blumhouse, là où ils se sont fait vraiment connaître avec les médiocres Paranormal Activity 3 et 4. Retour au bercail certes, mais surtout retour au cinéma d’horreur à petit budget puisqu’avec Viral, le tandem se frotte désormais au film de zombies, l’un des sous-genres les plus exploités qui soit, et dans lequel toute tentative d’innovation passerait presque pour du suicide.Fidèles à eux-mêmes et à leurs efforts précédents, Henry Joost et Ariel Schulman inscrivent leur nouveau méfait dans un cinéma visant avant tout, un public adolescent à la recherche de sensations fortes. Ainsi, Viral est un teen movie horrifique, sorte d’introduction à un monde post-apocalyptique en pleine installation, comme si l’on nous racontait une histoire aux origines de Walking Dead, avec pour héros, quelques post-ados dépassés par les événements. Concrètement, rien de neuf sous le soleil des infectés. Viral bénéficie du savoir-faire de ses auteurs en matière d’efficacité, autant qu’il pâtit de leur peu de génie reconnu. Solidement mené et élaboré sur une armature aussi rodée que rebattue, Viral est un survival qui réussit toutefois à faire la blague et à bien cacher sa misère, pour distraire sans jamais épater. Malgré ses clichés, on s’étonnera surtout d’y voir la partie « turpitudes adolescentes » prendre le dessus terme de qualité sur la partie épouvante, en terme de qualité. En effet, Joost & Schulman parviennent à bien planter leurs personnages sur fond de romance naïve, et surtout à nous attacher à eux, chose jamais évidente. Cette réussite permet de bien épauler la montée de la tension alors que l’épidémie se répand tout autour d’eux. C’est lorsqu’il entrera vraiment dans l’horreur à grands renforts de vers mutants parasites et d’infectés avides de sang, et qu’il se dirigera vers son dénouement, que Viral perdra de sa superbe, se rangeant tranquillement sur les voies balisées d’une autoroute que l’on connaît par cœur.Au final, tout en étant très anecdotique faute d’imagination et d’originalité (le film pioche un peu partout, dans tout ce qu’on a pu voir dans le genre), Viral a au moins le mérite de faire passer un bon moment sur l’instant. On l’aura très certainement déjà oublié après une nuit de sommeil mais c’est déjà ça. En revanche, on n’oubliera pas tout de suite le minois de Sofia Black d’Elia, plutôt douée en plus d’être jolie comme un cœur.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux