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TOUT LÀ-HAUT de Serge Hazanavicius : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Tout là-haut
Père : Serge Hazanavicius
Date de naissance : 2017
Majorité : 20 décembre 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h51 / Poids : NC
Genre
: Aventure, Comédie dramatique

Livret de famille : Kev Adams, Vincent Elbaz, Bérénice Bejo, Mélanie Bernier…

Signes particuliers : Du rien avec Kev Adams. Et dire qu’à l’écouter, il vient de faire du De Niro façon Raging Bull

LA MONTAGNE, ÇA VOUS GAGNE !

LA CRITIQUE DE TOUT LÀ-HAUT

Résumé : Scott, jeune surdoué du snowboard, n’a qu’un rêve : être le premier. Il veut réaliser ce que personne n’a réussi : aller tout en haut de l’Everest et tenter la descente de la plus pure, de la plus raide, de la plus dangereuse des pentes. En arrivant à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, son destin va croiser la route de Pierrick, ancien champion devenu guide de montagne. Une rencontre qui pourrait bien le conduire jusqu’au sommet. 

Décembre oblige, le cinéma nous balance tous ses films de Noël, entre dessins-animés, blockbusters familiaux et comédies sur les fêtes de fin d’année. Et au milieu, Kev Adams qui fait du snowboard. Ou plus précisément, Kev Adams qui rêve de devenir le premier à dévaler le couloir Hornbein, la pente ouest de l’Everest, réputée la plus dangereuse de toutes. Pour se faire, le gamin aux cheveux explosé par une bourrasque de mistral va s’acoquiner avec un ancien artiste de la glisse (Vincent Elbaz) dans l’espoir de devenir le « number one », comme il s’autoproclame. Ben quoi, ça ne vous botte pas d’aller voir Kev Adams qui s’entraîne en dévalant le Mont-Blanc sur un snowboard ? Étonnant.

On ne s’attendait pas à un film d’action intense ressuscitant la bonne vieille époque des Cliffangher et autres blockbusters vintage en montagne, pas plus qu’à une bonne surprise hilarante façon L’ascension. Mais avouons que l’on espérait quand même davantage que la faible teneur du spectacle proposé par un Serge Hazanavicius aux abois sur ce premier long-métrage, sorte de comédie sportive pas assez solide sur ses bâtons pour tenir la glisse, et qui vient se vautrer lamentablement dans sa descente tel un amateur lancé sur du hors-piste. Recyclant un schéma narratif cumulant clichés et poncifs en tout genre au point de ne laisser place à aucune surprise, Tout là-haut brille par l’indigence de son script effrayant de vide. C’est bien simple, il y a autant d’idées dans le film d’Hazanavicius que de cocotiers à Chamonix. Tout là-haut n’a rien à défendre, rien à proposer, rien pour le soutenir. Aucune bonne idée de mise en scène (par contre des mauvaises, il en a à revendre), aucun angle de traitement, aucun personnage intéressant et un minimum creusé au-delà de la fonction qu’il occupe dans le récit, aucune idée de scénario pour alimenter son maigre récit de transmission, aucun souffle spectaculaire, les scènes de snowboard qu’il montre sans génie n’apportant rien de neuf à ce que l’on peut voir partout sur YouTube. Tristement, on sent que toute l’équipe et les acteurs, motivés par un projet ambitieux plié dans la douleur, en ont chié des ronds de serviette sur le tournage, mais rien à faire, Tout là-haut est juste consternant de vacuité. Et alors que l’ennui s’empare d’un spectateur mortifié, le film nous mène vers un final dont il n’a de cesse de parler… mais qu’il ne nous montrera pas ! Sérieusement, tout ça pour ça ?!

BANDE ANNONCE :

Par David Huxley

5 thoughts on “TOUT LÀ-HAUT de Serge Hazanavicius : la critique du film

  1. Film découvert à la télé ce jour. Terriblement frustrant …. L’ascension de l’Everest est une vaste blague pas réaliste du tout. De plus on attend tout le long du film la descente du monstre et le mot fin apparait, couper ya rien à voir ! On ne la verra pas, because impossible … Quand on joue dans la cour des grands il faut aller jusqu’au bout –

  2. Je l ai vu hier et contrairement au critique j ai passe un tres bon moment et oui!,
    Je ne me prends peut etre pas la tete comme certain

  3. Film nullement documente en ce qui concerne une ascension de l’Everest. Aucune passion pour la montagne dans le jeu des comediens, pas non plus dans leur relation, aucune transmission de ce qu’est l’atmosphere particuliere de Chamonix, kev Adams joue encore comme un enfant gate. Quel bonheur hier soir de revoir l’ascension avec Ahmed Silla. S’ennuyer au cinema quand les places sont a 12 euros ca a du mal a passer.

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