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SHARKNADO – critique (horreur)

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sharknado-posterMondo-mètre :
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Carte d’identité :
Nom : Sharknado
Pères : Anthony C. Ferrante
Livret de famille : Ian Ziering (Fin), Tara Reid (April), John Heard (George), Cassie Scerbo (Nova), Chuck Hittinger (Matt), Julie McCullough (Joni), Aubrey Peeples (Claudia), Jaason Simmons (Baz)…
Date de naissance : 2013
Majorité au : 12 juillet 2013 (télévision)
Nationalité : USA
Taille : 1h26 / Poids : 1 million $

Signes particuliers (+) : x

Signes particuliers (-) : Ce serait trop long à lister. Il faudrait parler de la débilité générale, de la débilité particulière de certaines scènes, de l’hideuse facture numérico-nanardesque du film, de l’interprétation minable, du ridicule ambiant…

 

DANGER REQUINS VOLANTS !

Résumé : Une série de tornades s’abat sur Los Angeles. Venues de l’océan Pacifique, elles charrient avec elles des centaines de requins qui vont pleuvoir sur la ville. La famille Sheppard essaie de se sortir vivant du chaos…

Sharknado
L’INTRO :

Ce n’est pas un scoop mais il es toujours bon de le rappeler : rien n’arrête le studio américain Asylum, cette société de production qui s’est faite un nom en se spécialisant dans les relectures bisseuses des blockbusters de son voisin Hollywood. Et quand on dit « rien », c’est vraiment « rien ». Ni le manque d’argent, ni la médiocrité, pas même le ridicule. Alors partant de ce principe là, pourquoi de ne pas croiser un film de requin avec un film catastrophe de tornades dévastatrices ? Comment ? Très simple. Laissez faire les scénaristes qui ont plus d’un tour dans le sac question débilité profonde assumée. Alors c’est l’histoire d’une série de tornades qui repiquent droit sur Los Angeles et qui après le passage au-dessus de la mer, se sont chargées de requins tourbillonnant dans leurs entrailles, requins qui vont alors être balancés un peu partout dans la Citée des Anges. Comment ça, c’est très con ? Non, c’est juste une production Asylum !

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Sharknado (c’est à dire que même le titre est idiot), c’est donc le titre de cette gigantesque couillonnade qui, surprise ironique, a déclenché un buzz monstrueux aux Etats-Unis au point qu’une suite est déjà envisagée. Un succès dû non pas au fait que le film soit bon mais tout simplement parce qu’au contraire, programmé sur le network SyFy Channel, il a fait mourir de rire ses spectateurs devenant un véritable phénomène qui finalement le sert. Durant sa projection, Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux se sont littéralement enflammés pour le film « le plus débile jamais fait », balançant des requins volants mangeurs d’homme au beau milieu de l’une des plus grandes villes américaines. Depuis, l’histoire a fait le tour du monde, d’autant qu’un autre facteur de buzz s’est rajouté concernant la violence du film. Plus gore que la moyenne des nazeries signée Asylum, Sharknado est même allé jusqu’à choquer son audience ! Bref, il était grand temps que nous jetions un œil sur cette affaire dont tout le monde. Car il est aussi difficile de ne pas avoir entendu parler de Sharknado que de Nabilla. Quoi, t’as internet et t’as jamais entendu parler de Sharknado ? Non mais allo quoi !

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Sous-produit avec le budget engrangé suite à la suppression de postes de 3-4 stagiaires (en vrai, un million de dollars quand même), Sharknado est réalisé par Anthony C. Ferrante, un « metteur en scène » maison qui a déjà officié dans le décalquage d’un standard hollywoodien puisqu’il avait signé la version Asylum du récent Hansel & Gretel. Côté casting, deux « têtes d’affiche » avec l’embauche de comédiens de troisième zone, d’un côté Ian Ziering (si, si, souvenez-vous, c’était Steve Sanders dans la série Beverly Hills) et de l’autre, l’actrice perdue désormais peoplisée, Tara Reid. Donc voilà, quand Shark Attack rencontre Le Jour d’Après, ça donne Sharknado, un nouvelle belle connerie à la limite du bis et du Z, signée de nos chers ringards de chez Asylum. Alors, trop sanglant ou plutôt trop hilarant ?

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L’AVIS :

Alors on va la faire courte, Sharknado, c’est essentiellement que des défauts et puis aucune qualité pour relever le goût du plat. Mauvais, stupide, ridicule et mal fait, on pouvait s’y attendre mais ce téléfilm de Ferrante n’a vraiment honte de rien. Donc, on va dire qu’à peu près tous les requins du monde se sont donnés rendez-vous sur les côtes californiennes pour manger de l’humain à toutes les sauces et dans toutes les situations rocambolesques possibles et imaginables. Et le spectacle est tellement ahurissant que l’on ne saurait même pas par où commencer. Peut-être par les effets spéciaux qui ont été traficotés dans la même régie After Effect que les autres productions du studio et probablement par les mêmes branleurs qui s’occupent à la chaîne de tous les films qui sortent des locaux ? lamentable de tout-numérique qui sonne faux, ils sont hideux et plus comique que terrifiant au point que l’on ne parvient pas à se focaliser sur autre chose. Mais heureusement, notre attention va finalement être détournée. Ouf ! Détournée par les nombreux faux-raccords qui abondent alors dans tous les sens. C’est un exploit mais Anthony Ferrante réussi à en glisser à peu près 5 à la minute. Le temps qui n’est jamais le même, la pluie qui tombe devant mais pas derrière, à gauche mais pas à droite ou sur un champ mais pas dans le contrechamp qui suit. Les montées et les apparitions des eaux aussi, un coup là, un coup pas là, un coup partout autour des personnages mais jamais sous les roues de leur bagnole qui vadrouille sans souci. On peut aussi s’attarder sur les requins qui réussissent régulièrement l’exploit de nager de 10 centimètres d’eau alors qu’ils sont juste énormes. Mais ça, c’est normal, c’est parce que ces gros malins ont eu recours aux stock shot. Résultats, des séquences sous-marines en plein Hollywood Boulevard. Normal. Stock shot au passage, fort mal intégrés à l’image des nombreux plans de coupe sur la plage ensoleillée (alors qu’il pleut à torrent) ou des séquences de surf criantes de raccord maladroit. Plans de coupe également qui, outre le fait d’être toujours les deux mêmes, sont en prime les ¾ du temps totalement inutiles. On peut aussi évoquer ce bref moment où l’on découvre que les requins poussent des cris à mi-chemin entre le canard et le dauphin ou l’invraisemblable histoire narrée mais ça, c’est le principe du film, alors…

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Sharknado devient alors un super-produit pour soirée « joints entre potes ». Tellement idiot, il propose un concours de débilités sans borne et nous, au centre, on compte les points. Qui gagnera ? La séquence des lettres d’Hollywood volantes qui foncent sur les personnages ? Celle où le héros traverse un requin en lui sautant dans la gueule avec une tronçonneuse ? Non, mieux, la séquence du requin qui s’invite dans une maison en passant par la piscine ? Quoiqu’en même temps, il y a aussi tout ce fabuleux passage où les héros ont l’idée de poser des bombes fabriquées avec des extincteurs dans les tornades et par hélico pour les stopper… Ah là, on tient un vainqueur. En même temps, il y aussi ce passage où l’on découvre que si, contrairement à la croyance, on peut retrouver des gens vivants dans l’estomac des requins. Cela dit, n’oublions que l’on est quand même dans un film avec des requins volants éparpillés dans Los Angeles par des tornades hein… On ne vous parlera pas de l’interprétation générale histoire de ne pas tirer sur l’ambulance mais quand même, mention à Chuck Hittinger qui joue le fils de Ian Ziering, particulièrement à chier.

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Pour résumé, Sharknado est autant une grosse marrade qu’il n’est l’un des plus mauvais films de l’année. Une bouse spectaculaire qui repousse loin, mais alors très loin, les limites de la bêtise grâce à un concours de médiocrité à tous les étages. Décidément, chez Asylum, y’a rien à sauver. Enfin, laissez-nous quelques heures et on revient avec Atlantic Rim. Qui sait. Mais ça promet ! Syfy en attendant, annonce avoir programmer le film pour le mois d’octobre sur sa chaîne française. Et en 2014, on aura droit à la suite. Il existe une pétition pour protester ?

Bande-annonce :

2 thoughts on “SHARKNADO – critique (horreur)

  1. Ben tu sais quoi? Ça devait pas être ton intention mais tu m’as donné envie d’aller le voir! Ça a l’air tellement con que ça en a l’air comique :p

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