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Nom : A Quiet Place: Day One
Père : Michael Sarnoski
Date de naissance : 26 juin 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Drame, Epouvante
Livret de Famille : Lupita Nyong’o, Joseph Quinn, Alex Wolff…
Signes particuliers : Et de trois…
Synopsis : Découvrez comment notre monde est devenu silencieux.
LE SILENCE EST D’OR
NOTRE AVIS SUR SANS UN BRUIT – JOUR 1
Et de trois qui font une trilogie. La saga Sans un Bruit avait débuté en 2018 lorsque l’acteur John Krasinski avait surpris tout son monde avec son thriller d’épouvante « silencieux » à base d’invasion extraterrestre apocalyptique. Le concept était à la fois intéressant et un peu nouveau : la survie des humains dépendait de leur silence, les aliens horriblement moches ne se fiant qu’au moindre bruit. Fort d’un énorme succès public et critique (mérité), le film allait connaître une suite trois ans plus tard, avec la même réussite. Et pourquoi pas continuer ? L’affaire est lucrative, Platinum Dunes et Paramount auraient eu tort de s’en priver. Changement de réalisateur pour ce troisième volet, cette fois signé Michael Sarnoski, réalisateur du très estimé Pig avec Nicolas Cage. Changement d’actrice aussi puisque Lupita Nyong’o prend la relève après Emily Blunt. Changement aussi de continuité puisqu’il ne s’agit cette fois pas d’une nouvelle suite mais d’un prequel Avec Jour 1, Sarnoski nous (re)raconte comment tout a commencé. Le film revient notamment sur l’attaque puis les quelques jours qui ont suivi dans un New-York dévasté, le tout vu à travers les yeux d’une jeune femme atteinte d’un cancer à un stade très avancé.
Deux films et déjà un prequel. L’idée veut presque tout dire. Et si la « série » n’avait pas déjà fait le tour de son sujet et surtout de son concept ? C’est l’impression que dégage Jour 1, lequel n’a pas grand-chose à ajouter au moulin de Sans Un Bruit. L’attaque initiale avait déjà été vue dans le premier, reprise encore dans le deux, et la revoilà à nouveau sous un autre angle dans lce trois. Impression de déjà-vu quand tu nous tiens… Le fait de raconter l’histoire de quelqu’un d’autre, d’autres personnages avec leurs propres histoires, ne suffit malheureusement pas pour injecter un peu de sang neuf dans l’univers. Jour 1 fait dans la redite même si l’on est plus dans un univers citadin cette fois (ça fuyait en forêt dans les deux premiers) et si l’on ne s’ennuie pas vraiment car les velléités de spectacle horrifique sont là, on en est pas loin. Plus orienté drame (à tendance pompiériste-chialade), Jour 1 essaie de se donner un genre différent en faisant plus dans l’humain. Mais entre la réalisation plus plate de Michael Sarnoski et le constant sentiment de répétition, Jour 1 flanche très vite et peine à passionner et surtout à impressionner. Dans le genre post-apocalyptique citadin, il n’arrive pas à la cheville d’un Cloverfield. Et dire que d’autres suites sont annoncées…
Par Nicolas Rieux