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PIRATES DES CARAÏBES 5 – LA VENGEANCE DE SALAZAR : la critique du film

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pirates des caraibes 5 afficheMondomètre
note 1 -5
Carte d’identité :
Nom : Dead men tell no tales
Père : Joachim Rønning, Espen Sandberg
Date de naissance : 2016
Majorité : 24 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h09 / Poids : NC
Genre : Aventure, Fantastique

Livret de famille : Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Orlando Bloom, Geoffrey Rush, Kevin McNally…

Signes particuliers : Quand le charme n’y est plus, le bateau coule.

DES PIRATES FATIGUÉS ET UNE FRANCHISE USÉE

LA CRITIQUE DE PIRATES DES CARAÏBES 5

Résumé : Jack Sparrow et ses compagnons se lancent dans la quête du Trident de Poséidon, sur lequel le Capitaine Teague détient des informations précieuses. Cet artefact légendaire, qui donne tous les pouvoirs sur les océans, est leur seul moyen d’échapper aux fantômes du redoutable Capitaine Salazar, échappés du Triangle des Bermudes pour éliminer tous les pirates des océans.PIRATES OF THE CARIBBEAN: SALAZARS RACHESerait-on trop vieux pour ces conneries comme disait Danny Glover dans L’Arme Fatale ? Ou bien la franchise Pirates des Caraïbes est-elle tout simplement à bout de souffle ? D’un côté, on serait tenté de prendre la première option en se disant que quinze ans ont passé depuis le premier opus, qui avait su régaler avec la fraîcheur de son spectacle sincère et distrayant. Mais ce serait trop facile. Ce serait surtout occulter tout ce qui ne va pas dans ce cinquième volet, pas loin de reproduire la purge abyssale qu’était son prédécesseur sorti il y a déjà cinq ans.nullCherchant à réanimer un cadavre exsangue en proposant une espèce de suite croisée avec le reboot destiné à relancer l’affaire pour plusieurs suites en injectant de nouveaux héros intrépides, Disney a fait appel à un duo de cinéastes bourrés de talent (Joachim Ronning et Espen Sandberg, les auteurs de l’excellent Kon Tiki). Mais comme souvent avec la firme aux grandes oreilles, le tandem s’est fait avaler tout cru par un cahier des charges bien trop pesant, en plus d’avoir dû faire face à un script écrit avec des moufles, piochant des éléments un peu partout dans le passif de la saga, pour composer une nouvelle intrigue fatiguée jusqu’à la moelle. Résultat, La Vengeance de Salazar déroule une histoire poussive, incapable de produire de la nouveauté et recyclant les éternels mêmes gimmick depuis quinze ans. Devant cet état critique, Ronning et Sandberg n’ont pu mieux faire que du fonctionnel, sans pouvoir injecter une réelle dose de créativité, filmant à distance les nouvelles péripéties de ces pirates essoufflés.PIRATES OF THE CARIBBEAN: DEAD MEN TELL NO TALESPersonnages fades, acteurs en roues libres (en dehors d’un Javier Bardem qui, comme à son habitude, croit dur comme fer à tout ce qu’il fait et met du coeur à son numéro de cabotinage), rythme long et ennuyeux, incohérences à tout-va, facilités d’écriture tragiques et direction artistique capable du meilleur comme du pire -à l’image de ses effets spéciaux alternant l’impressionnant et le très moche-, ce cinquième volet ne retrouve jamais le charme d’antan, en grande partie car l’univers n’est plus réinventé et que les codes ancestraux ne suffisent plus à faire encore fonctionner la machine, à l’inverse d’une franchise comme Fast & Furious par exemple, devant laquelle on se contrefout de la nouveauté puisque l’on vient au contraire y chercher des codes bien spécifiques reproduits d’un film à l’autre avec comme seul attrait, la dimension  » toujours plus gros, toujours plus fort ». Reste l’humour, quoiqu’un brin usé lui aussi, quelques trouvailles visuelles et le thème emblématique d’Hans Zimmer et Klaus Badelt, pour sauver les meubles de ce navire en perdition dans un océan de vide.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

3 thoughts on “PIRATES DES CARAÏBES 5 – LA VENGEANCE DE SALAZAR : la critique du film

  1. Nicolas Rieux le fan d’Independence Day et de 2012 n’aime pas le film. Sûrement un bon film donc !

    1. bah le truc, « TheMarina », c’est qu’on peut aimer un film sans pour autant renier ses défauts, ça s’appelle un plaisir coupable ! ça m’étonnerait que tous tes goûts en matière de films soient irréprochables, sinon c’est triste…

    2. C’était bien ID4! Emmerich nous avait bien décapé les retines avec son film. Vu au ciné lors de sa sortie il m’avait grandement impressionné

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