Nom : Standoff
Père : Adam Alleca
Date de naissance : 2015
Majorité : 25 mars 2016
Type : Sortie vidéo
(Editeur : Seven Sept)
Nationalité : USA
Taille : 1h22 / Poids : NC
Genre : Thriller
Livret de famille : Thomas Jane, Laurence Fishburne, Ella Ballentine…
Signes particuliers : L’idée aurait pu donner lieu à un thriller de série B sympathique si Adam Alleca ne s’était pas endormi sur le tournage.
DUEL AU SOMMET DE L’ENNUI
LA CRITIQUE
Résumé : Une jeune fille est le témoin d’un meutre. Poursuivie par le tueur, elle se réfugie dans la maison de Carter, vétéran de l’armée, frappée de troubles psychiques. Cette situation de crise a l’effet d’un électrochoc. Protéger la vie de cette enfant va devenir sa seule obsession. Entre le tueur à gage et le vétéran, va s’engager une lutte à mort.L’INTRO :
Attention, Men on Fire avec un « e » et non Man on Fire avec un « a ». Une simple lettre changée qui fait toute la différence entre l’excellent actioner du défunt Tony Scott avec Denzel Washington et ce DTV à petit budget porté par Lawrence Fishburne et Thomas Jane. Men on Fire (Standoff en version originale) est le premier long-métrage d’Adam Alleca, bourlingueur furtivement passé par l’acting (il jouait un zombie de troisième plan dans le Land of The Dead de Romero), la production ou la photographie, avant d’embrasser un début de carrière de scénariste avec le remake de La Dernière sur la Gauche et le prochain Cell, adapté de Stephen King. Scénariste, une fonction qu’il occupe justement aussi sur ce premier film en tant que réalisateur, et qui enferme dans une bicoque isolée, un tueur sans pitié (Fishburne) et un ex-père de famille torturé et alcoolique depuis la mort de son gamin et le départ de sa femme, qui se retrouve à protéger des griffes du méchant bad guy, une fillette traquée venue se réfugier chez lui (parce que c’était la maison la plus proche dans sa cavale).L’AVIS :
Bon, et maintenant que tout ce beau monde est réuni dans ce sympathique huis-clos, on fait quoi ? Nous, on en sait rien, et pas de bol, Adam Alleca non plus. Durant 82 minutes sous basse tension, le duel va grosso modo se résumer à un échange de banalités en mode « Je t’aurai, donne-moi la fille ! – Va te faire foutre trouduc !« . Le registre du huis-clos a toujours été un exercice particulièrement difficile, car il requiert un talent certain d’écriture et de mise en scène pour réussir à ménager un suspens aiguisé et des péripéties évitant de tomber dans la redondance soporifique. Tout ce que n’a pas su inviter Alleca dans son affaire, qui tourne en rond pendant 1h20 sans la moindre inspiration pour dynamiter un peu ce face à face aussi ennuyeux que du pliage de chaussettes. Deux cabotins qui s’échangent des palabres répétitives, un récit dénué de temps forts, une narration prévisible à souhait, et des idées scénaristiques ahurissantes de stupidité. Quel brillant coup de génie de faire en sorte à ce que le brave protecteur n’ait qu’une seule cartouche à sa disposition pour défendre l’étage où il s’est réfugié avec la p’tite gamine orpheline (hop, un cliché de plus à ajouter à la longue liste en présence). Une idée qui, de fait, tue toute possibilité d’agrémenter ce Men on Fire de gunfights qui auraient eu au moins le mérite de nous tirer un peu de la torpeur dans laquelle on a basculé depuis un bail. Bref, en gros, pas grand-chose à voir.
LA BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
« DUEL AU SOMMET DE L’ENNUI » ? j’en suis mort de rire!
Je me demande qui prend cette critique au sérieux. J’ai regardé le film, pas seul d’ailleurs et sincèrement personne d’entre nous n’a vu le temps passer.
Rien n’est parfait, chacun a le droit d’avoir son avis. Mais il faut reconnaitre que pour un jeune réalisateur qui est d’ailleurs à son premier film, là, il vient de nous proposer une belle production.