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Les pires adaptations cinématographiques de jeux vidéo

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Le succès d’un jeu vidéo ne garantit en aucune manière la réussite de son adaptation au 7ème art. La plupart du temps, le résultat n’est pas à la hauteur des attentes des fans. Bon nombre de réalisations cinématographiques tirées de jeux vidéo récoltent des notes catastrophiques et des critiques acerbes de la part des téléspectateurs.

Super Mario Bros

Sorti en grande pompe 1993, Super Mario Bros est inspiré de la franchise de Nitendo du nom de Super Mario. Ce film représente le parfait exemple d’une adaptation ratée au cinéma d’un jeu vidéo à succès. Interprétés par Bob Hoskins et John Leguizamo, les personnages iconiques de Mario et Luigi évoluent dans un univers étrange situé sous terre et peuplé de dinosaures pacifiques. Ils sont propulsés dans une dimension parallèle gouvernée par le tyrannique Roi Koopa, interprété par Dennis Hopper. Leur mission est de sauver la princesse Daisy, la fille kidnappée du monde parallèle.

Considéré par les critiques et les fans comme un véritable échec, le long-métrage est à l’opposé du monde coloré jovial de Super Mario. En plus de sa direction artistique qui s’éloigne du jeu vidéo, son intrigue hachée n’a pas arrangé la situation. N’ayant rapporté que 21 millions de dollars au box-office, Super Mario Bros est aussi devenu un flop financier.

Street Fighter : The Movie

Street Fighter : The Movie souffre davantage d’un scénario désordonné et d’une gestion chaotique des personnages. Malgré son casting avec Jean-Claude Van Damme et Raul Julia, l’adaptation constitue un flop. Adapté du célèbre jeu de combat de Capcom, le film se déroule en Asie du Sud-Est où le Général Bison menace la paix mondiale. Il séquestre une soixantaine de personnes et réclame 20 millions de dollars. Les héros issus du jeu, comme Chun-Li, Cammy et Ryu, sont méconnaissables. Ils trahissent leurs personnalités originales. Le Général Bison, transformé en dictateur mégalomane, incarne également une version caricaturale et éloignée du méchant complexe du jeu vidéo. Son plan d’armement génétique et sa volonté de domination mondiale sont aussi en décalage avec les combats rituels du jeu original.

Street Fighter II, le fameux jeu de combat à l’origine de ce long-métrage, a aussi inspiré l’univers des casinos virtuels comme jackpotcity.ca. Une grande variété de machine à sous a été développée sur ce thème et ses personnages. Avec un RTP de 96 %, la probabilité de remporter la mise augmente. Vous vous amusez ainsi tout en ayant la possibilité de gagner de l’argent.

DOA : Dead or Alive

Tiré du jeu de combat Dead or Alive, DOA est sorti en 1996, deux ans après Street Fighter : The Movie. Contrairement à cette dernière, cette adaptation cinématographique manque de fond. Elle se contente de mettre en scène des jeunes filles qui combattent à mains nues et en tenues légères. Elle ne valorise pas l’une des meilleures sagas vidéoludiques de l’époque.

Le film raconte l’aventure de quatre femmes issues d’univers différents. Rivales au début de la compétition d’arts martiaux à laquelle elles participent, elles unissent leurs forces pour contrecarrer le plan machiavélique du promoteur. Incarné par l’inusable Eric Roberts, ce personnage prévoit de voler les techniques des combattants pour conquérir le monde.

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