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LE ROI ARTHUR – LA LÉGENDE D’EXCALIBUR de Guy Ritchie : la critique du film

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note 3 -5
Carte d’identité :
Nom : King Arthur
Père : Guy Ritchie
Date de naissance : 2016
Majorité : 17 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h06 / Poids : NC
Genre : Action, Aventure

Livret de famille : Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law, Djimon Hounsou, Eric Bana, Aidan Gillen, Katie McGrath, Freddie Fox…

Signes particuliers : Que son (prédictible) échec retentissant au box-office américain ne vous décourage pas, Le Roi Arthur est une honorable surprise.

FINALEMENT, C’EST « PAS SI PIRE » !

LA CRITIQUE DE LE ROI ARTHUR

Résumé : Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l’attend – jusqu’au jour où il s’empare de l’épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l’épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…le roi arthur charlie hunnam

Très friand des réappropriations totales et radicales de mythologies préexistantes (on l’a vu avec ses Sherlock Holmes), Guy Ritchie balaie complètement ce qui a pu être fait auparavant autour de la légende du Roi Arthur, afin d’imposer sa propre vision, née dans la volonté passionnée de signer un méga-blockbuster pétaradant et surgonflé aux amphétamines. Avec Le Roi Arthur : la légende d’Excalibur, le cinéaste au style aussi frénétique qu’un junkie sous acide dopé au Red Bull, signe une grosse plâtrée bourrine dont le QI ne vole pas plus haut qu’un dindon neurasthénique qui aurait trop mangé. Neuneu à souhait, Le Roi Arthur se voit écartelé dans tous les sens par les grosses paluches de son auteur en surchauffe, qui tenter de modeler une super-machine transgénique, croisant les codes de l’heroic fantasy moderne et la volonté de pondre un bidule cool-pop-rigolo foncièrement décontracté du gland. 298323.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxEt le pire, c’est que ça marche ! On a beau voir à chaque scène, que Le Roi Arthur flirte avec le nanar atomique au budget monstrueux et que tout est aussi couillon qu’une bonne série B de luxe bien grasse, on a beau voir que l’ensemble de la distribution cabotine à mort, on a beau voir que le cadre historico-médiéval est bidon avec des costumes achetés chez un créateur de mode inspiré par Redskins, Lafuma et H&M, et on a beau voir que la mise en scène frôle l’hystérie portnawak sous stéroïdes, alors que les SFX alternent le bon et le vomitif, mais en dépit de tout ça, la blague trouve le moyen de distraire, profitant en partie du second degré artificiel injecté par ce grand taquin de Guy Ritchie. En fait, Le Roi Arthur avait tellement l’air d’être une purge tellement colossale, que sans être un orgasme de fun, il se sauve tout de même du médiocre grâce à son efficacité et à sa capacité à détourner l’attention de ses défauts, pour mieux fixer le regard du spectateur sur sa sympathique générosité crétino-décalée bourrée d’action, d’humour et de fantasy/fantaisie. Plutôt amusant finalement.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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