[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Le Doudou
Père : Philippe Mechelen, Julien Hervé
Date de naissance : 2018
Majorité : 20 juin 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Kad Merad, Malik Bentalha, Guy Marchand, Eli Semoun…
Signes particuliers : Une comédie française comme une autre.
A LA POURSUITE DU DOUDOU…
LA CRITIQUE DE LE DOUDOU
Résumé : Michel a perdu le doudou de sa fille à l’aéroport de Roissy. Il dépose un avis de recherche avec une récompense. Sofiane, employé à l’aéroport, y voit l’occasion de se faire un peu d’argent et prétend avoir retrouvé la peluche. Le mensonge révélé, Michel et Sofiane se lancent malgré tout sur les traces du doudou. Une mission plus compliquée que prévu…
En réunissant Malik Bentalha et Kad Merad en guise de têtes de gondole, la comédie Le Doudou a tout du bon coup de producteurs ayant tablé sur l’association de deux stars très populaires au box office, jouant au passage la carte du ratissage intergénérationnel. En clair, deux vedettes du cinéma comique hexagonal, la jeunesse face à l’expérience, pour à l’arrivée un buddy movie enlevé, coréalisé à quatre mains par le duo de scénaristes Philippe Mechelen et Julien Hervé (Les Tuche 3). Présenté au festival de l’Alpe d’Huez en janvier dernier, Le Doudou avait connu un franc succès auprès des festivaliers largement abreuvés en gags avec ce court long-métrage (moins d’une heure et demi) reparti des Alpes avec le Prix Spécial du Jury.
Il faut dire qu’il est difficile de ne pas reconnaître à ce Doudou, sa redoutable efficacité comique. Les gags fusent, les punchlines suivent, le rythme est endiablé et se calque sur la mesure métronomique des folles péripéties d’un duo qui fonctionne plutôt bien. Malheureusement, cette générosité du spectacle humoristique fait face à un écueil aux allures de montagne difficilement franchissable par quantité de comédies françaises ces dernières années : une incapacité tragique à se démarquer. L’énergie de la chose associée à une écriture pensée pour produire du rire en pagaille, aboutit à un rendement burlesque percutant mais Le Doudou transpire le déjà-vu mille fois. Bilan, le film en fera marrer plus d’un, précisément les amateurs de ce type d’humour bas de plafond plus préoccupé par l’envie d’être efficace que par la volonté d’être inventif, pendant que les autres en ressortiront aussi consternés que devant 90% des comédies françaises usant jusqu’à la corde une imagination comique assez facile. Mais au moins, Le Doudou a pour lui d’être bien fichu pour le public qu’il vise, c’est déjà ça.
BANDE-ANNONCE :
Par David Huxley