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GALLOWS de Travis Cluff et Chris Lofing : la critique du film [Sortie Ciné]

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GallowsMondo-mètre
note 1 -10
Carte d’identité :
Nom : The Gallows
Mère : Travis Cluff, Chris Lofing
Date de naissance : 2015
Majorité : 22 juillet 2015
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h15 / Poids : 100.000 $
Genre : Epouvante

Livret de famille : Reese Mishler (Reese), Pfeifer Brown (Pfeifer), Ryan Shoos (Ryan), Cassidy Gifford (Cassidy)…

Signes particuliers : Jason Blum avait produit The Purge. Visiblement, le titre l’a inspiré puisque depuis, il semble s’appliquer à en produire plein d’autres.

FUYEZ AU GALLOWS (comprendra qui voudra)

LA CRITIQUE

Résumé : Dans une petite ville, un accident se produit pendant le spectacle de fin d’année du lycée et fait plusieurs morts. Vingt ans plus tard, des lycéens du même établissement remontent la pièce pour rendre hommage aux victimes de la tragédie, mais découvrent qu’il vaut mieux parfois ne pas ressusciter les fantômes…Horror-2015-The-Gallows-MovieL’INTRO :

Attention, Jason Blum, le pape de l’épouvante à moindre coût est de retour ! En même temps, on nous signale dans l’oreillette qu’il était parti depuis seulement… un mois. Oui, Jason Blum, c’est comme les menstruations féminines, il n’y a pas un seul mois où il ne déboule pas. Sauf qu’il y a un mois, le « Roger Corman des temps modernes » avait réussi à faire la blague avec son Unfriended, film de genre conceptuel pas trop mal foutu et finalement, plus intelligent qu’il n’y paraissait. Cette fois, il re-re-re-re-revient avec Gallows, un found footage où une brochette de triple buses se retrouve coincée dans un théâtre et s’y fait attaqué par uns mystérieuse présence bizarre vengeresse qui a visiblement un rapport avec un accident survenu dans le même théâtre, il y a une vingtaine d’années de cela. Bouh… Stress et angoisse au programme. Enfin, ça, c’était ce qu’il était écrit sur le carton d’invitation de sieur Blum à la fête organisée par deux jeunes potes, à notre gauche, Travis Cluff, ancien acteur raté reconverti réalisateur qui a officié sur un court et un long (Kid HULK et Gold Fools) et son ami Chris Lofing, monteur-réal, qui lui n’avait jamais dépassé la case du court-métrage jusque-là.839202_735x390L’AVIS :

Ouija partait avec longueur d’avance considérable au championnat du monde du film d’épouvante le plus mauvais de l’année. Mais alors qu’il tenait la corde et une sacrée distance d’avec ses concurrents, le voilà rattrapé à mi-parcours et doublé par l’accélération foudroyante de Gallows, nouveau navet qui fait dans la nullité épique et qui ferait presque passer son principal challenger pour un chef-d’œuvre signé Stanley Kubrick. Résumer Gallows est facile. Le pire scénario vu depuis un bail, filmé par les pires des tâcherons, au choix soit borgnes soit prophètes de l’empire de nanarland, le tout joué par les pires acteurs qui soit. Une vraie réunion de sommités de la médiocrité qui nous balancent à la figure une vaste blague agitant ses petits bras dans un vide intergalactique duquel jaillissent trois pauvres jump-scare faciles et aussi attendus qu’une grève de la SNCF la semaine de Noël.Gallows-The-posterPathétique de bout en bout, Gallows fait fort dans son genre, et cumule les tares pour s’ériger en chienlit princière. De son montage passablement stupide et égrenant des astuces ridicules (comme multiplier les points vues en revenant en arrière pour repartir en avant, oui, faut suivre) pour s’efforcer vainement d’étirer le film afin de lui conférer une longueur acceptable pour le cinoche à son festival d’incohérences en passant par un twist final aux allures de fumisterie débilitante ou encore sa mise en scène limitée par le non-talent de ses auteurs benêts, Gallows n’est finalement pas un film d’horreur, c’est un film horrible, dont les 1h15 paraissent interminables. Et dire qu’il y a tant de bons films qui ne sortent pas en salles alors que ce piètre DTV déficient mental a droit à cet honneur, il y a de quoi avoir les boules quand même. Le pire, c’est qu’ils étaient quand même deux pour pondre ça ! Encore deux bras cassés qui pensaient qu’il suffisait d’agiter une caméra dans tous les sens, et de faire n’importe quoi pour faire un found footages « efficace ».

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

3 thoughts on “GALLOWS de Travis Cluff et Chris Lofing : la critique du film [Sortie Ciné]

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