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FAST AND FURIOUS 6 (critique – action)

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Spectateurs

Fast and Furious 6_GroupeMondo-mètre :
note 5.5
Carte d’identité :
Nom : Fast and Furious 6
Père : Justin Lin
Livret de famille : Vin Diesel (Toretto), Paul Walker (Brian), Dwayne « The Rock » Johnson (Hobbs), Michelle Rodriguez (Letty), Sung Kang (Han), Tyrese Gibson (Roman), Jordana Brewster (Mia), Luke Evans (Shaw), Ludacris (Tej), Gal Gabot (Gisele), Elsa Pataky (Elena), Gina Carano (la coéquipière d’Hobbs) et un guest surprise…
Date de naissance : 2013
Nationalité : États-Unis
Taille/Poids : 2h10 – 160 millions $

Signes particuliers (+) : Un blockbuster décomplexé et gonflé aux hormones, fun, spectaculaire, sexy et drôle. Lin réussit son coup de nous en foutre plein les yeux avec générosité entre action, cascades et bolides lancés à pleine vitesse. Un pop corn movie décérébré mais sympathique et ne se prenant jamais au sérieux.

Signes particuliers (-) : Bête comme ses pieds et bourré d’improbabilités grotesques, cet actionner raz des pâquerettes n’élève clairement pas le niveau.

 

FIN DE LA LIMITATION DE VITESSE…

Résumé : La bande à Toretto va devoir s’allier à nouveau avec l’agent Hobbs pour traquer un criminel aux dangereux desseins, appâtée par une possible amnistie et une nouvelle qui leur fera l’effet d’un choc : Letty, l’ex-compagne de Toretto serait encore vivante…

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Pour ses adieux à la saga des Fast and Furious qu’il dirige depuis l’épisode 3 (on parle pour l’heure du génial James Wan pour prendre la relève sur le prochain et septième volet qui s’annonce hautement bandant), Justin Lin a décidé de mettre le paquet dans l’ultra-spectaculaire pour exploiter au maximum chacun des 160 millions de dollars dont il disposait question budget. Une somme colossale pour un actionner de série B mais qui se justifie par les rentrées d’argent pharamineuses qu’a rapportée jusque-là une franchise juteuse et lucrative, témoin les près de 630 millions engrangés par le précédent opus. Toute la petite bande de criminels motorisés menée par Toretto rempile avec générosité pour faire de ce sixième volet un film à la fois nostalgique sur l’ensemble de la saga et un gros spectacle intense, toujours aussi con mais toujours aussi fun. Vin Diesel en tête de troupe guide la meute composée de l’inévitable Paul Walker, du coréen Sung Kang, des acteurs-rappeurs Tyrese Gibson et Ludacris, des mignonnes Jordana Brewster et Gal Gadot. Le colosse The Rock est également de nouveau de la partie (de même que l’espagnole Elsa Pataky), la sexy Michelle Rodriguez fait son grand come-back dans la saga (elle qui était censée être morte dans un précédent volet) et l’on enregistre l’arrivée de Luke Evans dans la peau du bad guy de service. Tout ça avec au passage un caméo surprise final préparant un avenir qui fait rêver (une façon de teaser sur le prochain façon film marvel) que l’on ne vous dévoilera pas tout en vous conseillant de bien rester post-générique.

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A peine remis du tweet salutaire de James Wan qui marquait sur son réseau social « vroom vrooom » confirmant qu’il devrait bien entrer dans l’aventure (il était temps qu’Universal capitalise sur le talent de ce petit prodige auteur de Saw et Insidious), l’heure est à la découverte de ce sixième volet qui s’annonçait comme très généreux dans l’action musclée, les cascades dantesques avec bien sûr, l’humour de rigueur soutenant la franchise. Séquences spectaculaires à souhait, bastons qui dépotent, courses-poursuites emballantes, belles bagnoles parmi les plus beaux modèles au monde, testostérone balancée sur pellicule et belles nanas affriolantes, Fast and Furious 6 ne lésine sur rien et fait bien les choses pour proposer un gros divertissement pop-corn sur-calibré pour divertir et faire passer un bon moment fendard, certes raz des pâquerettes, mais réjouissant où l’on en prend plein la tronche et s’avouant devant ce plaisir coupable, qu’au moins, on en a pour son argent.

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Amis de l’improbabilité, bonsoir. Fast and Furious 6 est un immense spectacle régressif qui ne vise pas bien haut et ambitieux uniquement de faire passer un bon moment en flattant les instincts les plus basiques.  Ne pas s’étonner donc de voir un scénario complètement débile, multipliant les aberrations (le vol plané sur le pont restera dans les annales, de même que la séquence en bagnole dans l’avion visible dans la bande-annonce ou le fait que les mecs se pourchassent à vitesse tonitruante en ayant toujours une dernière vitesse à passer sur des caisses tunées qui doivent frôler les 40 rapports possibles ! Et c’est sans parler de l’ahurissante et longue scène finale sur la piste d’aéroport qui doit avoisiner les 53 kilomètres en ligne droite) dans une structure narrative globalement poussive et minimaliste en terme d’idées, faisant défiler tous les clichés possibles. fast-furious-6-car-jump-625x1000Oui, Fast and Furious 6 est prévisible de A à Z, dans les moindres recoins de son maigre script, autant que le film est au final con comme ses pieds. Pour autant, il n’empêche que ce blockbuster est une efficace pilule décomplexée roulant à toute allure sur sa longue autoroute de 2h10 en fournissant généreusement le spectacle demandé en dépensant sans compter comme dirait Hammond dans Jurassic Park. Pas question de s’économiser, Fast and Furious 6 est un gros mélange patchwork d’action survitaminée, d’humour débile mais rigolo et le résultat est explosif. Décérébré, ce dernier méfait de Justin Lin sur la saga est l’un des plus aboutis en ce sens qu’il assume sa connerie, fait avec et passe outre les débats cinéphiliques sur sa qualité pour juste faire « kiffer » les fans de la première heure avec un gros gâteau parfois un peu indigeste et tenant debout avec seulement deux neurones, mais plutôt agréable un soir de débranchage de cerveau. Dans la lignée du précédent mais avec peut-être un peu plus de tout, ce qui finalement en améliore la tenue de route, ce sixième opus en a dans le moteur et fonce à vive allure sans jamais freiner, laissant au spectateur le loisir de se dire qu’il s’en est pris plein les mirettes avec un spectacle plutôt lisible, fun, et plein d’adrénaline. C’est pas du grand cinéma, c’est le moins que l’on puisse dire, mais c’était fait avec tellement de plaisir et de sincérité que ça en devient presque sympathique. Vivement maintenant le septième (si un jour on avait pensé une seconde que l’on dirait sur une telle franchise) car le mélange James Wan (qui est plus qu’un simple faiseur à la Justin Lin), casting jouissif, action et bolides, pourrait être un bon moment encore meilleur en cela que le bonhomme va pour la première fois avoir des moyens de nous montrer de quoi il est capable hors des sentiers du film de genre. Il avait su faire de Death Sentence un grand moment de cinoche racé et on peut se prêter à rêver qu’il arrivera à faire de la saga, quelque-chose de sacrément caractériel. A bientôt Toretto et consorts, ton futur bad guy t’attend déjà et il a l’air bien énervé celui-là. La castagne promet.

Bande-annonce :

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