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UNDERWATER de William Eubank : la critique du film

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 La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Underwater
Père : William Eubank
Date de naissance : 2017
Majorité : 08 janvier 2020
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h34 / Poids : 80 M$
Genre : SF, Épouvante

Livret de famille : Kristen Stewart, Vincent Cassel, T.J. Miller, John Gallagher Jr. ou Jessica Henwick…

Signes particuliers : Un remix d’Alien et de tout plein de choses au fin fond des océans.

SOUS LES OCÉANS, PERSONNE NE VOUS ENTENDRA CRIER

NOTRE AVIS SUR UNDERWATER

Synopsis : Une équipe scientifique sous-marine fait face à un tremblement de terre. Sous l’eau, ils vont devoir essayer de survivre. 

Au lendemain de son remarqué The Signal, thriller de science-fiction à micro-budget qui avait fait sensation à Sundance, on pensait retrouver rapidement le prometteur William Eubank. Mais le cinéaste aura mis six ans pour enchaîner avec son troisième long-métrage. Six longues années car Underwater est le fruit d’un processus de production interminable. Lancé en 2016 et tourné en 2017, ce blockbuster fantastico-catastrophe ne pointe le bout de son nez qu’en ce début d’année 2020 en salles. Cause de ce délai à rallonge, le rachat de la Fox par Disney qui a bloqué le film. Dans Underwater, une station de forage au fin fond de la fosse des Mariannes, le point le plus profond de la croûte terrestre, est victime d’un mystérieux accident bloquant les survivants à plus de 10.000 mètres sous l’océan. Parmi les malheureux accidentés, Kristen Stewart, Vincent Cassel, T.J. Miller, John Gallagher Jr. ou Jessica Henwick (Star Wars VII, Game of Thrones). Ils vont devoir survivre et chercher une issue.

Prenez les bases d’Alien, ajoutez une pincée de cinéma catastrophe et saupoudrez généreusement tout ça d’une pointe de Leviathan, Un Cri dans l’Océan, Abyss ou Life et vous obtiendrez Underwater, thriller de genre qui ressemble à mille trucs déjà vus par le passé (la liste serait trop longue). Clairement, ce n’est pas l’originalité qui étouffera le film de William Eubank, lequel pompe à tout-va un peu partout pour reboutiquer un roller coaster efficace surfant sur des bases archi-éculées. Mais en dépit de son manque d’inventivité narrative flagrante, Underwater assure le spectacle qu’on espérait lui trouver à savoir être un thriller fantastique à la lisière de l’épouvante palpitant et angoissant. Plutôt bien fichu et rondement mené, Underwater ne perd pas de temps en circonvolutions inutiles. Le film de William Eubank démarre très vite (on est dans le bain dès les premières minutes) et déroule son programme avec intensité, réussissant à donner l’illusion d’un bon film, surtout dans sa première moitié redoutablement prenante. En réalité, quand les coutures se craquellent, on se rend bien compte qu’Underwater est avant tout solide à défaut d’être qualitatif. Une sensation de redondance finit par s’infiltrer, des ficelles grossières, des incohérences et une conduite visuelle parfois foutraque où l’on ne comprend rien à ce qu’il se passe à l’écran sont ensuite quelques signes trahissant un blockbuster qui a de grosses limites, mais qui a au moins le mérite de faire le job et de distraire sans trop démériter.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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