Carte d’identité :
Nom : Space Jam : A New Legacy
Père : Malcom D. Lee
Date de naissance : 2020
Majorité : 21 juillet 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h56 / Poids : NC
Genre : Animation, Aventure, Famille
Livret de Famille : Lebron James, Don Cheadle, les Looney Tunes……
Signes particuliers : Avait-on vraiment besoin de cette suite avec un Lebron James plus mauvais qu’un cochon ?
ALERTE À LA PURGE
NOTRE AVIS SUR SPACE JAM – NOUVELLE ÈRE
Synopsis : Bienvenue au Jam ! Champion de la NBA et icône planétaire, LeBron James s’engage dans une aventure rocambolesque aux côtés de Bugs Bunny dans SPACE JAM – NOUVELLE ÈRE. LeBron et son jeune fils Dom sont retenus prisonniers dans un espace numérique par une intelligence artificielle malveillante. Le joueur de basket doit ramener son petit garçon sain et sauf chez lui, en faisant triompher Bugs, Lola Bunny et leurs camarades Looney Tunes face aux champions numérisés de l’intelligence artificielle : une équipe de stars de la NBA et de la WNBA gonflés à bloc comme on ne les a jamais vus !
« Une nouvelle ère » démarre. Mais une nouvelle de quoi au juste ? En 1997, un semi-nanar enflammait le box office américain. Space Jam, porté par la superstar du basket Michael Jordan et les Looney Tunes (Bugs Bunny, Daffy Duck, Titi et compagnie), mélangeait animation et prises de vues réelles dans un gigantesque délire tellement nul en soi qu’il en est devenu culte , un peu comme Howard le Canard et d’autres. Depuis, des idées de suites traînaient dans les placards poussiéreux d’Hollywood. 24 ans plus tard, la Warner Bros dégaine son nouveau spectacle numérico-sportif avec Lebron James en lieu et place de Michael Jordan. Mais était-ce bien nécessaire ?
On aurait bien voulu s’étaler sur cette suite réalisée par l’improbable Malcolm D. Lee (Scary Movie 5) mais à vrai dire, on a cours de jonglage avec des couteaux dans une heure et le film ne mérite pas vraiment que l’on sèche la reprise de l’entraînement. Donc si on résume, Space Jam : Nouvelle Ere, c’est long, c’est pas beau, c’est puant… Pas de doute, c’est bien la description d’une merde.
Pour être plus précis, les hostilités proposent deux (très longues) heures d’horreur visuelle aux couleurs peu engageantes, flairant mauvais un moralisme abrutissant. Ok, c’est pour les mômes. Les Goonies aussi et pourtant, c’était génial. L’argument « c’est pour les gosses » a quand même ses limites, on n’est pas obligé de leur faire bouffer du sous-Blédichef dégueulasse sous prétexte qu’ils sont petits. Et pour le coup, Space Jam – Nouvelle Ere est une énorme bouillie incompréhensible, laide, hystérique et stupide, en plus d’être d’une ringardise kitsch à en faire trépasser un collectionneur de nains de jardin de Noël. Et parce qu’elle ne doute de rien et encore moins du ridicule, la Warner s’auto-masturbe pendant deux heures sur son génie et son inventivité avec le film le moins inventif de l’histoire du cinéma. Les Looney Tunes, Harry Potter, Matrix, les super-héros DC Comics, Casablanca… Le studio aligne la liste de ses classiques avec une fierté aussi gênante que le navet atomique qui cherche à les mettre en valeur à grands coups de clins d’œil débilitants. Heureusement qu’il n’y a pas de fenêtres dans les cinémas sans quoi on ne compterait plus le nombre de suicidés devant cet étron cinématographique amené à devenir un classique de la purge.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux