La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : Ducobu 3
Père : Elie Semoun
Date de naissance : 2019
Majorité : 5 février 2020
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Elie Semoun, Mathys Gros, Émilie Caen, Frédérique Bel, Loïc Legendre, Leeloo Eyme, Leopold Moati…
Signes particuliers : Pas la pire adaptation de BD. Pas la meilleure non plus.
1h30 DE COLLE POUR TOUT LE MONDE !
NOTRE AVIS SUR DUCOBU 3
Synopsis : Nouvelle rentrée des classes pour l’élève Ducobu, Léonie Gratin et l’instituteur Latouche. Mais cette année, un rival de taille pour Ducobu débarque à l’école : » TGV « , le roi de la triche 2.0. Alors que la situation financière de Saint-Potache devient désastreuse, les deux cancres vont devoir unir leurs créativités pour remporter un concours de chant et sauver leur école.
Avec un peu plus d’un million d’entrées pour chacun de deux premiers films, il semble évident qu’il y ait un public fidèle et régulier pour les Ducobu, adaptations de la BD culte des belges Zidrou et Godi sur les aventures et tricheries du cancre le plus célèbre de l’histoire de l’école. Alors que le très sollicité Philippe de Chauveron (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?) est parti convoler vers d’autres horizons, c’est directement Elie Semoun, alias le professeur Latouche dans la saga, qui récupère le fauteuil d’orchestre, réalisant ce qui devient son premier long-métrage en tant que metteur en scène.
On en a vu des adaptations de bandes dessinées au cinéma, pour le meilleur et pour le pire. Souvent pour le « très pire » même, comme pourrait dire l’élève Ducobu. Une chose est sûre, Ducobu 3 n’entre dans aucune de ces deux catégories. Ni foncièrement bon ni fondamentalement mauvais, le film d’Elie Semoun se range dans l’entre-deux, comédie plus que moyenne, souvent très paresseuse, mais honnête dans les intentions visées et au regard du public cible. Disons qu’à côté de certaines horreurs passées extrêmement nocives pour les yeux, ce troisième opus de la saga Ducobu pourrait presque recevoir la mention « honorable ». Presque, parce que l’histoire souffre d’une écriture très faiblarde et vraiment trop légère question inspiration, parce que ça cabotine parfois jusqu’à l’exaspérant quand ça ne joue pas franchement très mal, et parce que l’ensemble reste quand même assez enfantin et incapable de s’adresser à deux publics mis à part deux micro-références à Psychose et Shining. Reste que l’on retrouve au moins un ton « BD » dans le travail de m’sieur Semoule, lequel ne démérite pas complètement au poste de réalisateur. L’insignifiant finirait-il par devenir une norme acceptable à force de côtoyer le pire ? On dirait bien…
BANDE-ANNONCE :
Par Wilfried Rennahan