[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Truth or Dare
Père : Jeff Wadlow
Date de naissance : 2018
Majorité : 02 mai 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Epouvante
Livret de famille : Lucy Hale, Tyler Posey, Violett Beane…
Signes particuliers : Un énième thriller d’épouvante à la fadeur consternante.
HORREUR BAS DE GAMME
LA CRITIQUE DE ACTION OU VÉRITÉ
Résumé : Un simple jeu innocent d’Action ou Vérité entre amis se transforme en cauchemar sanglant quand quelqu’un – ou quelque chose – commence à punir ceux qui mentent – ou refusent de jouer.
Avec Action ou Vérité, l’usine à gaz Blumhouse Productions nous livre sa dernière bisserie horrifique en date, cette fois signée de la main du réalisateur Jeff Wadlow. En perdition depuis son poussif Kick-Ass 2, le cinéaste tente de se relancer avec ce teen slasher qui s’accapare le principe du célèbre jeu Action ou Vérité, pour l’exploiter dans une variation lorgnant du côté de la saga Destination Finale. Des ados se font une petite partie innocente et le cauchemar commence quand quelqu’un ou quelque chose se met à punir les menteurs ! Et c’est parti pour un festival de stupidité et d’épouvante ampoulée qui ne terrorisera que les moins de 12 ans au mieux…
On commence à être habitué aux codes définissant les productions Blumhouse et de film en film, le constat reste souvent le même : le cinéma de genre mérite bien mieux que ce que le studio nous sert à outrance. Si Get Out aura été une bonne surprise pleine d’espoir parce qu’originale et inspirée, Happy Birthdead avait vite fait de briser l’élan. Sans être honteux dans le fond, le film souffrait surtout de cette éternelle campagne marketing vendant « de l’horreur » là où l’on n’a droit qu’à de petits thrillers convenus et rarement terrifiants. Avec Action ou Vérité, c’est pas mieux, voire pire. D’une fadeur à faire pâlir un ours blanc, le film de Jeff Wadlow se range dans un sillon ultra-balisé et n’en dévie jamais. Aucune surprise, aucune personnalité, tout se calque sur la mesure d’un scénario écrit à la va-vite sur l’idée d’un simple postulat manié sans la moindre inspiration, sans jamais chercher à en tirer autre chose qu’une production d’une banalité consternante. Bête et fainéant, Action ou Vérité est un énième passe-plat mécanique qui échoue sur toute la ligne, à nous impliquer dans son univers comme à nous faire ressentir un quart d’once de trouille ou la moindre empathie envers ses personnages crétins. Junk food du cinéma de genre, Action ou Vérité incarne le visage d’une « l’horreur » bas de gamme à l’opportuniste risible.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux