Nom : Deadpool & Wolverine
Père : Shawn Levy
Date de naissance : 24 juillet 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h07 / Poids : NC
Genre : Action, Comédie, Super-héros
Livret de Famille : Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corrin…
Signes particuliers : Deadpool est toujours aussi drôle !
Synopsis : Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis. Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider à sauver son univers…
A DEUX, C’EST ENCORE MIEUX ?
NOTRE AVIS SUR DEADPOOL & WOLVERINE
« Non toi non plus, tu n’a pas changé, tu es toujours ce sale gosse qu’on a tant aimé ». Julio Iglesias pourrait la chanter que ça passerait crème (oui, on est d’humeur très musicale aujourd’hui – peut-être le contre-effet Deadpool & Wolverine qui dépote question musique avec une BO d’enfer alignant les tubes d’AC/DC à Madonna, en passant par Grease ou les NSYNC de Justin Timberlake). Troisième volet donc, et Deadpool est toujours Deadpool, ce furieux trublion qui rêverait de pouvoir intégrer une bande -du genre au hasard les Avengers- mais qui ne colle pas du tout dans le tableau. Trop impertinent, trop indiscipliné, trop égoïste, trop fou à lier et trop incontrôlable. Deadpool quoi. Et pour sa nouvelle aventure, le voilà associé à un autre mal-aimé du politiquement correct, le solitaire Wolverine. Explosive est la rencontre de ces deux super-héros qui n’ont pas peur de se salir les mains avec le sang de ceux qui se mettent en travers de leur chemin.
Ok et sinon, à part blaguer avec une préférence pour le potache graveleux et les clins d’œil causés directement au spectateur ? A part ça, des bastons homériques entre le doux-dingue Deadpool et l’enragé Wolverine. « De toute façon, c’est ça qu’ils veulent » balance même Deadpool à Wolverine en parlant… de nous qui regardons le film ! Côté « action », il faut avouer que le film dépote avec une générosité digne de Mère Teresa. Dans le désert ou dans une bagnole, le duo s’en met plein la tronche et on s’en délecte. Au moins autant qu’on se délecte des très nombreux caméos (bah oui, Deadpool avait prévenu, c’est obligatoire dans la recette d’un Marvel) et dont certains sont assez dingues voire très inattendus ou carrément… invisibles (sous le masque des « autres Deadpool », ça va de Matthew McConaughey à Blake Lively en passant par Nathan Fillion, Robert McElhenney ou « super Paul Mullin », l’attaquant du Wrexham FC propriété de Reynolds) ! Du rire, des empoignades frappadingues, des guests partout… le menu est génial, et ce même si la réalisation de Shawn Levy est moins inspirée que celles de ses prédécesseurs. Partant de là, pourquoi se faire chier à polir tout ce beau bordel ? Ça se tient. Du coup, Deadpool & Wolverine ne s’embarrasse pas et nous sort l’intrigue la plus absurde jamais contée par un film Marvel. Jamais on n’aura vu un truc aussi nawak, lunaire et sans queue ni tête, allant piocher du côté de la série Loki un semblant d’histoire pas incompréhensible mais presque. Mais là où c’est encore plus génial, c’est que le film assume complètement son incommensurable n’importe quoi narratif en l’expédiant par-dessus la jambe parce qu’après tout, on s’en cogne, ce qu’on veut voir, c’est Deadpool qui fait le con et Wolverine qui se vénère. Bien joué, on s’en amuse comme des p’tits fous.
Par Nicolas Rieux