1992, Disney fait rêver des centaines de millions de spectateurs à travers le monde avec Aladdin, son nouveau dessin-animé basé sur le célèbre héros des Mille et Une Nuits. Du merveilleux, de l’aventure, des chansons emblématiques, de l’amour, un Rêve Bleu, un singe rigolo et la voix survoltée de Robin Williams pour donner vie et panache au Génie… Le résultat avait régalé avant de devenir culte. Et au centre des festivités, une belle princesse Jasmine et surtout le prince Ali d’Ababoua alias Aladdin. Un Aladdin qui a été pensé à la hauteur de l’histoire, gentil, beau, facétieux, charmeur, malicieux. Mais pensé comment au juste ? Comme pour la plupart des dessins animés, en essayant de retrouver les traits de caractère du personnage dans son visage et sa gestuelle. Restait à trouver quel visage lui donner pour que le public ressente cette personnalité rien qu’en le regardant. Ok, mais donc, pensé comment disait-on ? Tout simplement en s’inspirant de quelques personnalités bien connues du public qui, réunies, allaient donner naissance à ce beau brigand valeureux prêt à faire chavirer les cœurs drapé dans son courage et de son indéniable capital séduction.
Des traits fins, un visage tirant plutôt vers l’ovale, de beaux cheveux bruns, un sourire ravageur… Aladdin est Aladdin et quand on regarde le personnage, on n’y voit d’ailleurs qu’Aladdin. Sauf quand on sait qui a servi d’inspiration. A partir de là, on ne voit plus que lui tellement c’est une évidence. Et l’inspiration en question, c’est… Tom Cruise ! En effet, à défaut d’avoir servi de modèle officiel, la superstar hollywoodienne a servi d’inspiration créatrice. Comprenez par là que les créateurs d’Aladdin se sont servis des traits de l’acteur de Top Gun pour imaginer les contours du héros de conte. A ceux-ci destinés à parfaire sa « beauté », a été ajouté une dose de Michael J. Fox pour le côté facétieux et quelques touches du rappeur MC Hammer dans son style vestimentaire à tendance baggy. Le mix de tout cela a créé l’intrépide héros que l’on connaît tous. 
Par Nicolas Rieux