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SUR LA BRANCHE de Marie Garel-Weiss : la critique du film

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Nom : Sur la branche
Mère : Marie Garel-Weiss
Date de naissance : 2023
Majorité : 26 juillet 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h31 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique

Livret de Famille : Daphne PatakiaBenoît PoelvoordeAgnès Jaoui

Signes particuliers : Mignon, inoffensif. 

Synopsis : Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.

UN OISEAU TOMBÉ DU NID

NOTRE AVIS SUR SUR LA BRANCHE

Marie Garel-Weiss semble avoir une affection particulière pour les âmes tourmentées. Révélée avec l’émouvant La Fête est Finie porté par Zita Hanrot (2018) sur le dur chemin d’une jeune toxicomane qui cherchait à s’en sortir, la réalisatrice avait enchaîné avec le téléfilm Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ?, portrait d’un jeune homme atteint de schizophrénie. Son troisième long-métrage reste dans une thématique similaire. Sur la Branche se range dans les pas de Mimi, une jeune femme souffrant de troubles psychiatriques qui rêve de reprendre sa vie en main. Elle atterrit dans un cabinet d’avocats. le début de l’espoir… ou des problèmes.

C’est avec une infinie tendresse que Marie Garel-Weiss compose et observe son personnage de Mimi, joli brin de femme aussi amusante qu’attachante ou émouvante. Une sorte d’oiseau tombé du nid après avoir été trop longtemps en équilibre… sur la branche. Sur la Branche, c’est justement le titre de cette petite mignonnerie inoffensive qui ne vole personne et rayonne par le doux enchantement qui se dégage de sa personnalité de jolie comédie dramatique balancée entre l’amusement enjoué et une forme de mélancolie amère. Daphné Patakia assure l’émotion, Benoit Poelvoorde le rire, et le duo formé roule à la tendresse. Sincère et humble, le film de Marie Garel-Weiss ne marquera certainement pas les esprits mais sur l’instant, il est suffisamment espiègle et touchant pour tenir la route d’un élan de poésie assurée.

Par Nicolas Rieux

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