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VIOLENT NIGHT de Tommy Wirkola : la critique du film

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Nom : Violent Night
Père : Tommy Wirkola
Majorité : 30 novembre 2022
Type : sortie en salle
Nationalité : USA
Taille : 1h52 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action

Livret de Famille : Avec David HarbourJohn LeguizamoAlex Hassell

Signes particuliers : Un arrêt bien sympathique sur le calendrier ciné de l’Avent. 

Synopsis : Le soir de Noël, quand un groupe de mercenaires entre par effraction sur la propriété d’une famille aisée qu’ils prennent en otage, ils vont devoir affronter un adversaire auquel ils ne s’attendaient pas : Le Père Noël est dans la place et il va leur montrer que ce bon vieux Saint Nicolas a plus d’un tour dans sa hotte.

QUAND PAPA NOEL SE FACHE

NOTRE AVIS SUR VIOLENT NIGHT

On est entré de plein pieds dans le mois de décembre et qui dit décembre dit.. Noël. Et qui dit Noël dit… films de Noël. On en a pris l’habitude, chaque année on est inondé de débilités pseudo-féériques célébrant la magie de Noël avec une prédominance pour les comédies et comédies romantiques. C’est parce qu’on en peut plus de cette surdose annuelle de glucose cinématographique que l’on apprécie quand une petite péloche irrévérencieuse vient jouer les boules de bowling dans un jeu de quilles. Comme les horrifiques Krampus, Christmas Horror Story, The Children et on en passe (petit clin d’œil nostalgique au vintage Black Christmas). Ou comme certaines comédies retournant la candeur de noël et/ou du mythe du paternel noël pour lui préférer sa version trash (Santa & Cie, Le Père Noël est une Ordure). Ou comme ces originalités à la L’Etrange Noël de Mr Jack ou Gremlins. Bref, on aime quand le cinéma de Noël fait des écarts un peu piquants. Et Violent Night en est un fort sympathique. Tout est dans le titre. Cette année, la nuit du 24 décembre sera… violente? Du moins pour une riche famille terrée dans son manoir et attaquée par des mercenaires en voulant à leurs millions.
Comme si Bad Santa rencontrait Die Hard et Maman j’ai raté l’avion avec un zeste de L’Inspecteur Harry et un soupçon d’horreur façon Douce Nuit, Sanglante Nuit. Voilà le programme, fort alléchant, déroulé par Violent Night, série B entre le thriller d’action et le home invasion très légèrement horrifique dans l’âme. Nouvelle réalisation de Tommy Wirkola (les Dead Snow, le solide Seven Sisters), Violent Night affiche encore une fois l’amour du sympathique norvégien pour un cinéma bisseux empreint de nostalgie eighties et nineties. Violent Night, c’est une orgie de fun déjanté lâché avec la générosité habituelle du cinéaste. Faut dire que voir ce bon vieux père noël ressortir son ancienne massue de viking pour fracasser du voyou dans un chouette jeu du chat et de la souris au sein d’un grand manoir afin de protéger une fillette en danger (mais laquelle n’est pas en reste dès qu’il s’agit de martyriser ces mêmes méchants avec des pièges rappelant ceux de Macaulay Culkin), c’est quand même bien kiffant.

 

Pur amusement rondement mené et très proprement réalisé, Violent Night est une petite régalade sans prétention autre qu’amuser. La marque Wirkola depuis toujours. Le cinéaste signe ici un conte de Noël aux allures de défouloir sans complexe, Violent Night foutant un bon gros coup de pied au cul de la magie de noël… tout en rappelant qu’elle existe pourtant et qu’on a trop tendance à l’oublier dans notre monde capitaliste gavé au fric et au pouvoir. C’est drôle, c’est haletant, c’est un peu sanglant. En bref, c’est jubilatoire !

 

Par Nicolas Rieux

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