Mondociné

NEED FOR SPEED de Scott Waugh
Critique – en salles (action)

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Spectateurs

106417.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMondo-mètre
note 4.5
Carte d’identité :
Nom : Need for Speed
Père : Scott Waugh
Livret de famille : Aaron Paul (Tobey), Dominic Cooper (Dino), Imogen Poots (Julia), Ramon Rodríguez (Joe), Michael Keaton (Monarch), Rami Malek (Finn), Scott Mescudi (Benny), Dakota Johnson (Anita)…
Date de naissance : 2014
Majorité : 16 avril 2014 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 2h11
Poids : 66 millions $

 

Signes particuliers (+) : Pour les amateurs de films de bagnoles qui vont vite ou les adeptes du jeu vidéo, Need for Speed pourra « peut-être » faire illusion…

Signes particuliers (-) : Long, poussif et creux, Need for Speed est un film de bolides en panne, qui broute au démarrage avant de caler. Manque d’essence, bougies fatiguées, problème de carburateur ? Toujours est-il que quand le moteur daigne enfin ronronner, la course est déjà perdue d’avance et le public a les yeux ailleurs. Et dans ses vains efforts de rattraper son retard, le film de Scott Waugh, piloté par de biens mauvais acteurs, se paye une sortie de route tout en allant… à son rythme.

 

LE FILM QUI CALE SUR LA LIGNE DE DÉPART

LA CRITIQUE

Résumé : Tobey Marshall et Dino Brewster partagent la passion des bolides et des courses, mais pas de la même façon… Parce qu’il a fait confiance à Dino, Tobey s’est retrouvé derrière les barreaux. Lorsqu’il sort enfin, il ne rêve que de vengeance. La course des courses, la De Leon – légendaire épreuve automobile clandestine – va lui en donner l’occasion. Mais pour courir, Tobey va devoir échapper aux flics qui lui collent aux roues, tout en évitant le chasseur de primes que Dino a lancé à ses trousses. Pas question de freiner…459994.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxL’INTRO :

Alors que la franchise Fast & Furious n’a jamais été aussi populaire, remplissant les tiroirs caisses d’Universal à chaque nouvel opus, Dreamworks dégaine à son tour son « film de bagnoles qui vont vite » avec l’adaptation au cinéma du jeu vidéo culte Need for Speed, référence chez les gamers en matière de jeux de pilotage et d’action depuis 1994 ! Les volants sont entre les mains d’Aaron Paul (qui sort de sa longue période Breaking Bad) et Dominic Cooper, dans une opposition binaire gentil vs méchant, l’iconoclaste Imogen Poots apportant cette petite touche de féminité blondinette de bon aloi. Le tout sous la direction de l’ex-cascadeur à la réputation bien établie du coté d’Hollywood, Scott Waugh, auquel on a confié les clés du bolide et qui signe son second long-métrage après Act of Valor qu’il avait coréalisé en 2012.071359.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

L’AVIS :

Need for Speed avait d’emblée le tort de venir sans doute un peu trop tard, alors que pas mal de films du genre avaient déjà bien balisé un terrain qui, soyons honnêtes, était déjà assez limité question postulat de départ. Loin de valoir la franchise voisine des Fast & Furious à la fois ultra-spectaculaire et dotée de l’intelligence d’avoir acoquiné un vrai univers scénaristique à ses courses dantesques, Need for Speed ne ménage pourtant pas ses efforts pour rendre dynamique et haletante ce qui ressemble à une très longue autoroute déserte manquant d’un script digne de ce nom pour lui éviter d’être plat comme une asphalte fraîchement posée. Visée, une exposition laborieuse et redondante qui s’acharne à développer du vide pour donner un semblant de consistance à un effort qui à l’arrivée, en manque cruellement. Car mine de rien, on est confronté à l’histoire d’une course de bagnoles illégale géante à travers les Etats-Unis, course qui dans les faits, commence à… de film ! On a malheureusement décrocher bien avant de ce blockbuster peu palpitant, interminable et aux effets boursouflés, fort mal joué de surcroît par une distribution étonnante de cabotinage. Need for Speed se paye une sortie de route aux dégâts heureusement atténués par les lestages de bordure de circuit : quelques séquences d’action et de course qui donne vaguement l’illusion d’alimenter du creux. Ni mauvais, ni bon, surtout vain.

Bande-annonce :

Par Nicolas Rieux

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