Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : The Hundred-Foot Journey
Père : Lasse Hallström
Date de naissance : 2014
Majorité : 10 septembre 2014 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 2h03 / Poids : NC
Type : Comédie romantique
Livret de famille : Helen Mirren (Mme Mallory), Om Puri (Père Kadam), Manish Dayal (Hassan), Charlotte Le Bon (Marguerite), Farzana Dua Elahe (Mahira), Amit Shah (Mansur), Michel Blanc (le maire), Aria Pandya (Aisha), Vincent Elbaz (Paul)…
Signes particuliers : Un film pétillant et coloré, certes sans grande originalité et prévisible, mais plein de bons sentiments et d’énergie.
UNE COMÉDIE ROMANTIQUE FAÇON MASSALA
LA CRITIQUE
Résumé : Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer… L’INTRO :
Lasse Hallström est l’un des porte-étendards du drama et du mélo à l’américaine. Le cinéaste auteur de Gilbert Grape, Chocolat ou Des Saumons dans le Désert signe aujourd’hui un belle aventure internationale, production américaine se baladant de L’Inde à la France en passant par l’Angleterre et parlant « art culinaire », très en vogue ces dernières années. Les Recettes du Bonheur est une sorte de Masterchef version comédie romantique, qui connaîtra très prochainement les honneurs d’une projection dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville, après un passage à Locarno. Une bonne dose d’épices indiennes, un zeste de classe à l’anglaise et quelques juteux ingrédients français et vous obtenez cette recette produite par Steven Spielberg et Oprah Winfrey, qui comme son titre l’indique, vise le plaisir simple et le bonheur.L’AVIS :
Le glucose à la Hallström est de retour dans un nouveau film noyé dans les bons sentiments qui dégoulinent de sa casserole. Tout est clinquant, tout est très appuyé, tout est très sucré. Mais pourtant, la composition culinaire fonctionne. Séduisant, chaleureux et sympathique, Les Recettes du Bonheur ne bouleversera pas l’année ciné 2014 mais se déguste comme un bon petit plat sans prétention, accompli un peu trop classiquement et sans surplus d’âme, mais savoureux quand même. Un joyeux moment agréable, distrayant et amusant, certes over-manufacturé, codifié et prévisible, mais qui coule avec humilité et légèreté. Et tout aussi oubliable (et un peu long) qu’il est, comme un bon plat de brasserie bien exécuté et avalé lors d’un déjeuner sur le pouce, il fait son affaire sur l’instant. Et c’est déjà pas mal. On n’oubliera pas de souligner sa belle distribution, un excellent (et méconnu) Manish Dayal, une délicieuse Charlotte LeBon et ses grands yeux expressifs, une Helen Mirren dans le rôle qui lui convient le mieux, celui de la femme-permanentée autoritaro-rigide, et un Om Puri, touchant en sorte de Michel Galabru indien plein de bonhommie.
Bande-annonce :