[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Les municipaux
Père : Eric Carrière & Francis Ginibre
Date de naissance : 2018
Majorité : 25 avril 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h28 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Eric Carrière, Francis Ginibre, Bruno Lochet, Sophie Mounicot, Lionel Abelanski, Marthe Villalonga…
Signes particuliers : Il faut vraiment aimer les Chevaliers du Fiel pour s’infliger ça.
LES CHEVALIERS DU FIEL FONT LEUR CINÉMA
LA CRITIQUE DE LES MUNICIPAUX
Résumé : Port Vendres est un port magnifique situé en Catalogne française… Magnifique et tellement français : un maire bling-bling et des employés municipaux toujours à fond ! À fond dans les acquis sociaux, à fond contre les cadences infernales, à fond… dans la déconne… celle qui fait qu’on les aime… Et si de plus ils deviennent des héros alors il n’y a plus aucune raison de ne pas s’inscrire à ce voyage dans la vraie vie.
Les Chevaliers du Fiel réinvestissent les salles de cinéma, quatre ans après leur première incartade à l’écran et l’adaptation de leur pièce Repas de Famille. Avec Les Municipaux, ces héros, film qu’ils ont coécrit et coréalisé en plus d’y jouer, le duo d’humoristes s’est inspiré de leurs sketches sur la feignantise des employés municipaux pour une comédie qui leur ressemble, et qui de fait plaira peut-être à leurs fans. Aux autres… c’est pas gagné ! Car du haut de leur humour flirtant avec la beaufitude à l’état pur, Les Chevaliers du Fiel signent un délire poussif, tentant maladroitement de bâtir un semblant d’histoire pour orienter leurs gags à la lourdeur pachydermique. Enfilant les bons mots aussi datés qu’une vanne de Jean Roucas et les clichés poussés à l’extrême pour faire marrer dans les chaumières, le film prend vite des allures de plate autoroute sur laquelle sont balancées des répliques de café-théâtre, comme si le tandem était encore sur scène et n’avait pas pigé que le cinéma demandait un tout autre langage comique.
Malgré quelques tirades comme on verrait bien dans la bouche d’un gouailleur truculent en fin de soirée dans un bistro de province (du genre, « C’est pas parce qu’on a rien à faire qu’il faut arriver en retard » ou « La pression, nous, on la boit ! »), la mayonnaise ne prend pas dans cette farce asthmatique, à bout de souffle dès la première minute. Les Municipaux, ces héros éprouve toutes les peines du monde à ressembler à « un film » digne de ce nom et tourne rapidement en rond autour de lui-même comme un chien qui essaie de se mordre la queue. Et ce ne sont pas les 2-3 vannes amusantes, qui vont sauver le « machin » du naufrage. D’autant qu’elles sont éparpillées façon puzzle dans un pavé indigeste et proche du consternant, aussi feignant que ses protagonistes municipaux, au passage terriblement mal joués par un duo qui n’est pas prêt de remporter un prix d’interprétation. En même temps… Non rien en fait.
BANDE-ANNONCE :
Par David Huxley
Une grosse daube !!!!!!!!
Très décue. Je n’ai pas retrouvé les Chevaliers du Fiel ni leur talent !!!!!
J’ai tenu 20 minutes et je suis partie! dans le genre navet c’est difficile de faire mieux. Une grossière caricature , incroyablement bête et mal informée sur le travail dans les collectivités territoriales. Je n’y ai pas travaillé mais je me sens blessée pour eux.