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LES GENS DE DUBLIN (critique)

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Spectateurs

Capture d’écran 2013-03-26 à 09.37.40Mondo-mètre :
note 5.5
Carte d’identité :
Nom : The Dead
Père : John Huston
Livret de famille : Anjelica Huston (Gretta), Donal McCann (Conroy), Helena Carroll (Kate), Cathleen Delany (Julia), Donal Donnelly (Freddy), Dan O’Herlihy (Mr Browne), Marie Kean (Mrs Malins)…
Date de naissance : 1987
Nationalité : États-Unis, Angleterre, Irlande
Taille/Poids : 1h15 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Toute l’élégance et la grâce du style de John Huston.

Signes particuliers (-) : Si dans l’idée, le film est extraordinaire, dans la forme, il est surtout malheureusement d’un ennui mortel.

 

LÉGENDE DE DUBLIN

Résumé : Dublin, au début de l’année 1904, les sœurs Kate et Julia Morkan reçoivent un petit cercle d’amis. La soirée s’écoule…

Film Gens de Dublin2

Pour son dernier film peu avant sa mort, l’immense John Huston adapte la nouvelle de James Joyce, The Dead. Loin de son cinéma « traditionnel », ce dernier film crépusculaire est avant tout une profonde plongée philosophique sur la vie et la mort, sur la mélancolie et la dimension tragique de l’existence, plus proche ainsi du Huston de Promenade avec l’amour et la Mort, un Huston au style plus littéraire relevant presque du théâtre filmé (les deux partagent par ailleurs la même comédienne principale, sa fille, Anjelica Huston).

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Si les thématiques profondes et les nombreuses réflexions soulevées par le cinéaste au traers de cette œuvre déconcertante et que seulement plusieurs visions ne pourront en apporter toute la richesse cachée et la profondeur existentielle, Les Gens de Dublin est, outre son indéniable beauté esthétique, peut-être le film le plus chiant de son auteur (une rareté). Relevant plus de la poésie mise en images, cette dernière œuvre du cinéaste déconcerte et ennuie profondément mais marque et laisse une amère sensation d’être passé à côté de quelque chose. Ce n’est seulement avec le temps s’écoulant que l’on pourra alors y voir toute la force tragique, toute la mélancolie à fleur de peau se dégageant de chacun des plans, de chacun des personnages dont Huston scrute les petits travers tout au long de cette soirée. Si rarement 1h15 n’auront été si longues, Les Gens de Dublin est plus à voir comment une œuvre testament, comme un dernier lègue d’un auteur majeur du cinéma.

Bande-annonce :

2 thoughts on “LES GENS DE DUBLIN (critique)

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