Nom : Les Femmes du Square
Père : Julien Rambaldi
Majorité : 16 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique
Livret de Famille : Eye Haïdara, Ahmed Sylla, Léa Drucker…
Signes particuliers : Ca ressemble à plein de choses mais… en raté.
Synopsis : Angèle, jeune femme ivoirienne, s’en est toujours sortie grâce à sa tchatche et à son culot. Pour s’éviter les représailles d’une bande de malfrats, elle parvient à se faire embaucher comme nounou d’Arthur, un garçon de 8 ans des beaux quartiers. En découvrant les conditions de travail des autres nounous et leur précarité, Angèle décide de prendre les choses en mains. Sous l’œil admiratif d’Arthur et avec l’aide d’Édouard, jeune avocat qui ne tarde pas à tomber sous son charme, Angèle va alors se battre pour rendre justice…
DU SIXIEME ETAGE AU SQUARE…
NOTRE AVIS SUR LES FEMMES DU SQUARE
En France, deux types de comédies dominent globalement le genre. D’un côté les comédies potaches et balourdes (des nanars de Fabien Ontoniente à ceux de Christian Clavier) et de l’autre, les comédies à consonance sociale, aimant prendre un sujet de société pour tricoter autour, un film entre humour et petites pointes d’émotion. C’est dans cette seconde catégorie que se range Les Femmes du Square, quatrième long-métrage de Julien Rambaldi (Bienvenue à Marly-Gomont) porté principalement par une Eye Haïdara qui n’a droit que trop rarement aux honneurs du premier rôle. Un film qui se range dans la veine des Femmes du 6ème Etage (avec Luchini), suivant la trajectoire d’Angèle, une jeune ivoirienne qui se débrouille et survit en vendant des sacs à main de contrebande à la sauvette. Jusqu’au jour où les événements la conduisent dans un tout nouvel univers : celui des nounous africaines s’occupant des enfants de « riches ». Ces groupes de femmes que l’on croise souvent au square (ceux qui ont des enfants sauront).
Pourquoi pas sur le papier. Mais plus
pas que
pourquoi dans les faits.
Les Femmes du Square tient à être une comédie mais il manque cruellement de piquant et de drôlerie, en gros d’inspiration. Il tient aussi à défendre un propos sur ces femmes souvent exploitées mais il ne sait pas trop quoi faire de son idée à part s’embourber dans des clichés et un regard aussi caricatural que superficiel sur son sujet. Ça n’a pas la drôlerie et l’équilibre d’un Nakache/Toledano, ça n’a pas la caisse de résonance sociale d’un Louis Julien-Petit. D’un bout à l’autre,
Les Femmes du Square se montre toujours trop « petit » dans ses intentions et ambitions. Trop petit, trop plat, trop cousu de fil blanc. Une bonne Eye Haïdara et 2-3 sourires esquissés ne suffisent pas à sauver le film de l’anecdotique dans lequel il se confond en dépit d’une sincérité que l’on ne questionne pas mais qui ne peut tout supporter sur ses maigres épaules. En trois mots, inoffensif, raté et dispensable. Exactement comme
Les Femmes du 6ème Etage, auquel il s’apparente évidemment puisqu’il fonctionne selon la même mécanique et le même tempo.