[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Les aventures de Spirou et Fantasio
Père : Alexandre Coffe
Date de naissance : 2018
Majorité : 21 février 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h29 / Poids : NC
Genre : Comédie, Aventure
Livret de famille : Thomas Solivérès, Alex Lutz, Ramzy Bedia, Géraldine Nakache, Christian Clavier, Charlotte Gabris, Vincent Desagnat…
Signes particuliers : D’ores et déjà un sérieux candidat au pire film de l’année.
UNE BD CULTE MASSACRÉE
LA CRITIQUE DE LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO
Résumé : Lorsque Spirou, prétendu groom dans un Palace, rencontre Fantasio, reporter en mal de scoop, tout commence très fort… et plutôt mal ! Ces deux-là n’ont aucune chance de devenir amis. Pourtant, quand le Comte de Champignac, inventeur aussi génial qu’excentrique, est enlevé par les sbires de l’infâme Zorglub, nos deux héros se lancent aussitôt à sa recherche. En compagnie de Seccotine, journaliste rivale de Fantasio, et de SPIP, petit écureuil espiègle, ils sont entrainés dans une poursuite effrénée entre l’Europe et l’Afrique. Spirou et Fantasio vont devoir faire équipe pour sauver Champignac… et accessoirement le reste du monde !
Et encore une BD de notre enfance qui passe à la moulinette broyeuse du cinéma populaire moderne ! Après une longue liste de massacres qui ont violé bien des œuvres mythiques, de Lucky Luke aux Profs en passant par Boule et Bill, Le Marsupilami, Le Petit Nicolas ou L’Elève Ducobu (et en attendant le flippant Gaston Lagaffe), c’est au tour de Spirou et Fantasio d’être porté à l’écran par le réalisateur Alexandre Coffre, le bonhomme responsable du truc imprononçable sur le volcan islandais avec Dany Boon. Malheureusement, le célèbre Groom intrépide n’aura pas eu plus de chance que ses prédécesseurs, voire encore moins. Les Aventures de Spirou et Fantasio est un naufrage de la pire espèce, à se demander comment on peut décemment produire des machins pareils.
Véritable carnage en règle de la bande dessinée de Rob-Vel popularisée par Franquin, Les Aventures de Spirou et Fantasio est probablement l’un des plus mauvais films de ce début d’année 2018, du genre où il n’y a strictement rien à sauver dans un océan de médiocrité crasse. On a bien cru que l’on allait esquisser un sourire à un moment mais erreur, ce n’était qu’une simple convulsion, conséquence de l’horreur qui se déroulait à l’écran. D’une bêtise affligeante et ne respectant jamais une seule seconde ses personnages passant pour un duo de tocards aux allures de pieds-nickelés débiles, Spirou et Fantasio multiplie les gags idiots souvent téléphonés, quand ils ne sont pas carrément faxés voire mailés des heures à l’avance. Et alors que l’on voit venir avec effroi à des kilomètres, la moindre tentative de blague pas drôle, tout tombe à plat devant cette aventure qui s’embourbe constamment dans un ridicule dès plus pathétique.
Certains sortiront alors l’argument fatal : « C’est normal, nous ne sommes pas la cible« . Ce à quoi il est très facile de répondre. Il y a quelques mois, Nicolas Bary s’attaquait périlleusement à l’adaptation ciné du Petit Spirou. Et si le film visait clairement le jeune public, on lui avait trouver un charme très plaisant. Il s’était même imposé comme une belle adaptation de BD à l’écran, drôle, aventureuse, un vrai voyage nostalgique en enfance. Mais cette fois-ci, rien de tout cela. Alexandre Coffre savait manifestement ce que devait être son film, un mélange d’humour et d’aventures trépidantes avec deux héros associés par le hasard des choses pour combattre un grand méchant voulant dominer le monde. La recette était simple, les ingrédients connus, il fallait juste maîtriser tout cela. Mais le cuisinier était une belle erreur de casting. C’est bien simple, à côté, on a soudainement l’impression que Boule et Bill et consorts étaient des chefs-d’œuvre. C’est dire l’ampleur du désastre.
BANDE ANNONCE :
Par David Huxley
Valérian était certes légèrement décevant, mais quand même à des années-lumières du reste de la crasse de toute la catégorie adaptation de BD, il faut savoir raison garder. Comme dit le docteur No, Valérian cest comme les marvel interchangeables, au moins il y avait du spectacle à défaut dêtre un chef doeuvre. Pour Gaston indéfendable. Mais bizarrement je pense que Spirou serait pire.
Je suis d’accord avec l’article à 100 %. Heureusement que le cinéma français est soutenu par les pv publics si Nn tte l’industrie se serait écroulé avec les mèrdes qui sont produite ! Heureusement que Luc. B est la….
Le pire naufrage de ce debut d’annėe, probablement. Fairenaussincon devrait etre’interdit par la constitution.