Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : La mécanique de l’ombre
Père : Thomas Kruithof
Date de naissance : 2016
Majorité : 11 janvier 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h33 / Poids : NC
Genre : Thriller
Livret de famille : François Cluzet, Denis Podalydès, Sami Bouajila, Simon Abkarian, Alba Rohrwacher…
Signes particuliers : Un thriller complotiste honnête mais anecdotique.
FRANÇOIS CLUZET PRIS DANS UNE SPIRALE INFERNALE
LA CRITIQUE DE LA MÉCANIQUE DE L’OMBRE
Résumé : Deux ans après un « burn-out », Duval est toujours au chômage. Contacté par un homme d’affaire énigmatique, il se voit proposer un travail simple et bien rémunéré : retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, Duval accepte sans s’interroger sur la finalité de l’organisation qui l’emploie. Précipité au cœur d’un complot politique, il doit affronter la mécanique brutale du monde souterrain des services secrets. Inspiré d’un brassage de plusieurs affaires de complots reconnus ou supposés, La Mécanique de l’ombre est un thriller français, première réalisation du jeune Thomas Kruithof, à qui l’on doit le court-métrage Retention. Passionné d’espionnage et grands amateurs de films et de livres plongeant dans les arcanes du pouvoir politique et géopolitique, des services secrets et autres affaires soulevant des agissements occultes, Thomas Kruithof a construit son premier effort de long-métrage en imaginant le cauchemar d’un quidam plongé au cœur d’une machination infernale dirigée par des puissants de l’ombre, dont il peinera à se sortir.La Mécanique de l’ombre est un film très linéaire, qui déroule son intrigue peu crédible entre petites saillies « efficaces » et généralité sans grand relief. Et c’est peut-être parce que Thomas Kruithof ne s’est pas toujours bien appliqué à étoffer son univers, ses personnages et la mécanique de son postulat, peut-être parce que tout laisse une impression d’artificialité préfabriquée, que l’on peine à croire ce que nous raconte cette Mécanique de l’ombre à la facture huilée mais rarement passionnante. Reste un thriller globalement agréable à suivre, essentiellement pour son ambiance kafkaïenne teintée de touches d’absurdité amusante, et pour sa belle distribution, d’un François Cluzet toujours aussi impeccable en monsieur tout-le-monde, à la formidable Alba Rohwacher en passant par Denis Podalydès, Sami Bouajila ou Simon Abkarian. Anecdotique.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux