Nom : Eddie the Eagle
Père : Dexter Fletcher
Date de naissance : 2015
Majorité : 04 mai 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA, Angleterre
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique, Biopic
Livret de famille : Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken, Keith Allen, Jo Hartley, Jim Broadbent, Tim McInnerny…
Signes particuliers : Le film qui fait un bien fou !
CA PLANE POUR MOI !
LA CRITIQUE
Résumé : Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary. Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique…L’INTRO :
Eddie Edwards. Ce nom ne vous dira probablement rien et pourtant, ce jeune britannique fut l’une des icônes des Jeux Olympiques de Calgary, en 1988. Il fut surtout l’une des plus belles légendes de l’esprit olympique, illustrant à lui-seul, la célèbre maxime chère au baron Pierre de Coubertin : « L’important dans la vie, ce n’est pas le triomphe mais le combat, l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». La touchante histoire de Eddie Edwards, surnommé « Eddie The Eagle » pour la postérité, a inspiré le cinéaste Dexter Fletcher (Will Bill) qui la porte aujourd’hui à l’écran, en compagnie de Taron Egerton, Hugh Jackman ou Christopher Walken. Attention, coup de cœur droit devant !L’AVIS :
Il y a des films comme ça, qui arrive sans crier gare, qui passe, qui vous surprenne, qui vous enlace, et qui vous laisse le sourire aux lèvres, avec un sentiment de bien-être apaisant tellement agréable. Eddie The Eagle est de ceux-là. De ces films qui font tout simplement du Bien avec un « B » majuscule, et même en gras à y être, pour souligner au marqueur le délicieux moment de cinéma qu’il propose en toute modestie, en toute sincérité, en toute affection. Chaleureux, bienveillant, tendre, sans une once de méchanceté ou de cynisme mal placé, Eddie The Eagle, c’est tout simplement l’art du positivisme à son paroxysme. C’est tout simplement l’art de proposer une petite boule d’énergie et d’humanité, une tranche de bonheur couchée sur pellicule, un film merveilleux qui fait tout son possible pour que l’on s’y sente bien, transporté par des émotions simples mais fortes, transporté par une belle histoire, par du rire, par des larmes venues directement du cœur, mais aussi transporté par une tendresse infinie et bouleversante.En ces temps moroses où les problèmes de l’humanité s’accumulent et font la une des médias et du quotidien, Eddie The Eagle est un modeste échappatoire où, l’espace d’un film, on ne pense à rien d’autre qu’au plaisir de savourer un feel good movie qui sait y faire pour nous redonner espoir et sourire. On en voit trop peu des films comme celui-là, des films dénués de toute prétention, de toute complication, de toute ambition autre qu’offrir un joli moment, en se reposant seulement sur le merveilleux d’un récit chatoyant et grisant, adossé à un message aussi simple que porteur de bonne humeur. Croire en ses rêves, croire que tout est possible, croire dans la persévérance et croire que l’on vaut mieux que ce que les langues médisantes pourront nous dire. Simple mais tellement efficace !Eddie The Eagle est un énorme coup de cœur. Un film dont la naïveté cajoleuse, nous rappellerait presque les fondements d’un certain idéal du cinéma cher aux années 80, avec la nostalgie qui y est liée. Surtout, un film nécessaire tant il dépasse toutes les notions de qualités cinématographiques, tous ses défauts dont on finit par se ficher complètement, pour seulement et simplement, embrasser avec générosité la beauté de ce qu’il raconte. C’est avec une joie non contenue et vibrante, que l’on suit l’aventure incroyable de ce Eddie Edwards (fantastique Taron Kingsman Egerton), de son enfance mal engagée à la poursuite de son rêve en passant par sa relation touchante avec un mentor bougon (très bon Hugh Jackman). C’est aussi avec une joie non contenue que l’on se plaît à vouloir le soutenir, l’encourager, vivre avec lui sa folie des grandeurs si délicieuse. Dexter Fletcher réussit admirablement à créer un lien indéfectible entre ses personnages, son histoire et nous, spectateurs émerveillés par la justesse de ce portrait galvanisant, qui nous donnerait presque des ailes pour vouloir aller convoler et vivre tous nos désirs les plus fous ! Eddie The Eagle est un remède rêveur contre la tristesse, la déprime ou la maussaderie, c’est surtout un doux régal aux bienfaits doublés, triplés voire quadruplés, par sa belle âme, sa candeur et son bon esprit, ou encore sa B.O. eighties entraînante et son énergie revigorante. Et à y être, les cinéphiles pourront s’amuser de ses petits clins d’œil inspirés, de l’évident Rasta Rocket au plus subtil Ten de Blake Edwards. Magique !
LA BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
Le Festival de Beaune