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ECHO de Dave Green
Critique – Sortie DVD/Blu-ray

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Spectateurs

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note 7.5 -10
Carte d’identité :
Nom : Earth to Echo
Père : Dave Green
Date de naissance : 2014
Majorité : 03 décembre 2014
Type : Sortie DVD, Blu-ray
Nationalité : USA
Taille : 1h31 / Poids : 13 M$

Genre : SF, Aventure
Livret de famille : Teo Halm (Alex), Brian Bradley (Tuck), Reese Hartwig (Munch), Ella Wahlestedt (Emma), Jason Gray-Stanford (Madsen), Kerry O’Malley (Janice), Peter Mckenzie (Hastings)…

Signes particuliers : Prêt pour un retour dans les années 80, direction planète Amblin ? Echo est un savoureux mélange entre E.T., Les Goonies et Stand By Me. Enfin un film qui a su retrouver cet « esprit » tant recherché par tant de cinéastes !

BIP… BIP… BIP…

LA CRITIQUE

Résumé : Tuck, Munch et Alex sont les meilleurs amis du monde. Mais la construction d’une autoroute passant à travers leur quartier force leur famille à déménager et menace leur amitié. Quelques jours avant leur départ, le groupe découvre une série d’étranges messages cryptés sur leur smartphone. Convaincus que cela cache quelque chose, ils décident de se lancer ensemble dans une dernière aventure et vont faire une découverte au-delà de l’imaginaire : échoué sur Terre, un mystérieux petit extraterrestre se cache et est activement recherché par le Gouvernement.echo L’INTRO :

Pour tous les cinéphiles ayant été bercés dans leur plus tendre jeunesse par le cinéma des années 80, essayer Dave Green, c’est l’adopter. Mieux, c’est en tomber amoureux avec l’envie de lui dire merci ! Car pour son premier long-métrage Earth to Echo, le jeune cinéaste affiche clairement et sans détours ses références et il s’avère que ce sont les mêmes que les nôtres ! Un parfum de fin d’été, un goût de crépusculaire, un ton doux-amer, une bande de gamins peu populaires mais attachants, une pointe de mélancolie existentielle pré-adolescente, une histoire d’amitié enfantine forte, un récit initiatique et une aventure extraordinaire… Pas de doute, Dave Green sait nous parler et faire remonter dans nos mémoires, des souvenirs de cinéma éternels.054157.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxL’AVIS :

Echo, ou quand les gamins de Stand By Me se mettent en mode Goonies pour aller sauver un nouvel E.T. L’extraterrestre. Il n’y aurait pas de meilleure définition pour qualifier ce premier film qui opère avec bonheur et passion comme un retour en enfance des plus délicieux, direction l’époque des productions Amblin. Paré pour un retour dans le passé ? Avec Echo, Dave Green se risquait à un pari périlleux que tant d’autres avant lui ont tenté en s’y cassant les dents : réaliser un E.T. nouvelle génération. Mais le chef d’œuvre de Steven Spielberg est depuis belle lurette un classique intouchable. Et quelle plus belle surprise que de voir le néophyte, seulement auteurs d’une poignée de courts-métrages et d’épisodes de la webserie Zombie Roadkill, réussir presque totalement là où le Super 8 de J.J. Abrams échouait majoritairement.038219.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Echo est le film d’un fan. Un fan qui comme beaucoup d’autres avant lui, avait ces glorieuses références comme culture cinéphilique. La nuance, c’est que Dave Green a su trouver comment les reproduire. Tendre, doux, drôle, intense, palpitant, mystérieux, rêveur, touchant, merveilleux, Echo est un tourbillon exaltant, délice parvenant à conjuguer ses emprunts avec une réelle modernité, recourant au procédé du found footage, très en vogue aujourd’hui. Si le cinéaste ne maîtrise pas totalement sa rhétorique, se laissant parfois aller à quelques excès amenant une certaine confusion formelle pas toujours inspirée, reste que Echo est probablement la plus belle réussite de revival des années 80 traversé de références plus ou moins appuyées. Il y a les évidentes, comme son arc narratif clairement emprunté à E.T., son ton lorgnant vers Stand By Me, ou ses personnages piqués aux Goonies, et il y a les plus discrètes, quelques répliques, plans iconiques ou mélodies distillées, à l’image du clin d’oeil toujours à Stand By Me avec le Everyday de Buddy Holly.415209.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Echo n’est sans doute pas parfait, sa mise en scène se perd parfois dans ses ambitions d’adopter le langage de la jeune génération, mais c’est un film fait avec le cœur et un esprit nostalgique des plus agréables, touchant du doigt l’essence du cinéma eighties, dans l’émotion, la narration, les personnages, la photo… Un film qui a su puiser ce dont il avait besoin dans le cinéma auquel il renvoie pour le modeler avec roublardise en utilisant une forme moderne savamment employée. Si depuis quelque temps on ressent une overdose pour le concept du found footage, autant dire qu’il se prête à merveille à cette folle histoire de rencontre entre quelques gamins impayables et un gentil extraterrestre robotisé, sorte de croisement entre Wall-E et Guizmo, que l’on souhaiterait tous adopter sur le champ ! Un petit bijou de SF pour petits et grands. Seule ombre au tableau, à peine terminé, on en redemande déjà !MV5BMjMxMjc5Mjg4NV5BMl5BanBnXkFtZTgwNjQ2NTIxMjE@._V1._SX600_SY600_

LE TEST BLU-RAY

Image HD 1080p et pistes son 5.1 DTS-HD, le Blu-ray de Echo est techniquement très propre même si l’image qui manque peut-être parfois un peu de piqué pour casser le caractère très lisse du numérique, accentué par le côté found footage du film. En revanche, la netteté aide surtout dans les scènes de nuit, nombreuses, et du coup plutôt agréables à suivre. On notera au passage un menu interactif joliment pensé avec ses choix disposés en constellation.la_ca_0422_earth_to_echo

Côté bonus, Echo affiche pas mal de petits modules, globalement assez courts. Idéal pour ceux qui n’ont généralement pas le courage de se lancer dans le visionnage de bonus très longs et fastidieux s’étalant sur des heures et des heures de suppléments. Cette édition Blu-ray fait dans la concision et c’est pas forcément plus mal. Tout d’abord, une petite galerie de scènes coupées, pour la plupart des séquences de vie humoristiques entre les jeunes protagonistes et non gardées au montage au final pour conférer plus de densité au métrage.  Vient ensuite le traditionnel making of (une dizaine de minutes) dans lequel interviennent les jeunes acteurs, le réalisateur, le producteur ainsi que le designer du fameux petit extraterrestre Echo. C’est peut-être l’un des rares manques de ces bonus où l’on aurait bien imaginé un module entièrement dédié à la conception du petit robot, ici expédiée en quelques minutes dans le making of. Intéressant, le module « Amis Malgré la Distance » qui revient sur l’amitié des personnages du film et notamment la façon dont elle a été créée alors que les jeunes acteurs se sont tous rencontrés une dizaine de jours avant le tournage. Dave Green intervient notamment pour expliquer la façon dont il s’y est pris pour obtenir une vraie force de « groupe » alors que les comédiens racontent leur rencontre les uns avec les autres. Et puisque l’on parle des acteurs, un autre module leur est dédié avec « La Distribution des Rôles » ou comment ils ont été dénichés etc… Enfin, on termine par la fameuse scène dite du « camion » ou, en somme, la séquence la plus bluffante et complexe question effets spéciaux. Elle bénéficie d’un supplément décryptant sa réalisation et les intentions recherchées avec ce moment de bravoure au sein du film. Globalement, Echo dispose de bonus sympathiques, courts, clairs et concis, pas forcément volumineux mais agréables à voir. On aurait peut-être juste aimé en plus, entendre Dave Green parler de l’esprit eighties de son film et des références qui l’alimentent.

Bande-annonce :

 Par Nicolas Rieux

3 thoughts on “ECHO de Dave Green
Critique – Sortie DVD/Blu-ray

  1. Je troue que c’est un film hyper méga génial !!! !!!
    J’adore les histoires d’amitié et d’aventure, quand la fiction et la réalité se rencontre. C’est vraiment génial. <3 ECHO

  2. Un film comme on les aimes! Un petit bijou qui nous rappellera notre enfance, et qui séduira les plus jeunes aussi. Une petite merveille à découvrir 🙂

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