Nom : Vogter
Père : Inside Out 2
Date de naissance : 19 juin 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h36 / Poids : NC
Genre : Animation
Livret de Famille : Charlotte Le Bon, Gilles Lellouche, Pierre Niney, Adèle Exarchopoulos, Mélanie Laurent, Marilou Berry…
Signes particuliers : Une suite qui passe à côté de son sujet.
Synopsis : Fraichement diplômée, Riley est désormais une adolescente, ce qui n’est pas sans déclencher un chamboulement majeur au sein du quartier général qui doit faire face à quelque chose d’inattendu : l’arrivée de nouvelles émotions ! Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût – qui ont longtemps fonctionné avec succès – ne savent pas trop comment réagir lorsqu’Anxiété débarque. Et il semble qu’elle ne soit pas la seule…
PAREIL QUE LE PREMIER ET VICE VERSA
NOTRE AVIS SUR VICE VERSA 2
On pensait logiquement que le film allait se raccorder à la toute fin du premier où la petite Riley découvrait les premiers emois, les garçons… les frémissements de la puberté quoi. Que nenni. Au rayon de la grande absente, on appelle Libido, l’émotion la plus attendue dans ce grand bordel qui s’appelle « avoir 13 ans ». Vice Versa 2 passe ainsi complètement à côté de ce qui aurait dû être son sujet pour s’enfermer, sur la forme comme sur le fond, dans une redite du premier à base « d’aventure aux quatre coins du cerveau pour regagner le quartier général ». La même histoire. Seules changent les thématiques ? Et encore serait-on tenté de dire. Dans le premier, la petite Riley était déracinée de chez elle par un déménagement lointain et devait apprivoiser une nouvelle vie loin de ses repères, se faire de nouveaux amis dans une nouvelle école, dans une nouvelle ville. Dans cette suite, elle apprend qu’elle va « perdre » ses meilleures copines car elles ne seront pas dans le même collège. Objectif, essayer de se préparer à un nouvel environnement en se faisant de nouveaux amis dans ce qui sera sa prochaine école. Redite. Et en faisant ainsi dans la redite, Vice Versa 2 amuse un peu mais ennuie poliment aussi, car l’univers est connu, l’imaginaire aussi, le visuel pareil (et rien de nouveau n’y est apporté). Avec cette première suite, Pixar n’a pas cherché à se renouveler mais seulement à reproduire une formule à succès pour remplir les salles. Dans la généralité comme dans les petits détails, on reconnaît trop de traits communs avec son aîné, ce qui condamne toute originalité séduisante. Sur la question du passage de l’enfance à l’adolescence, le constat est simple : Alerte Rouge est bien meilleur que ce Vice Versa 2 qui ne manque pas de quelques bonnes idées infusées ça et là, mais éparpillées dans un film finalement peu fluide, pas très bien écrit et fortement déceptif.
Par Nicolas Rieux