Mondociné

TWISTERS de Lee Isaac Chung : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

 

Nom : Twisters
Père : Lee Isaac Chung
Date de naissance : 17 juillet 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h00 / Poids : NC
Genre : Catastrophe, Action

Livret de Famille : Daisy Edgar-JonesGlen PowellAnthony Ramos, Maura Tierney, Sasha Lane…

Signes particuliers : Mieux vaut revoir l’original. 

Synopsis : Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action. Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.

NON, NON, RIEN A CHANGÉ…

NOTRE AVIS SUR TWISTERS

Les tornades se préparent à resouffler très fort dans les salles de cinéma. Près de 30 ans après le film culte de Jan de Bont avec Helen Hunt et Bill Paxton, Hollywood s’est dit « Tiens, et si on faisait un reboot de Twister ?« . Ce à quoi quelqu’un a du répondre « Oh bah oui, et pourquoi pas…« . Alors on ressort les chasseurs de tornades dévastatrices, les petites colonnes qui soufflent et les flippantes F5, on ressort les p’tits bidules technologiques à envoyer dans le cœur du diable, on ressort l’idée de deux équipées rivales, on change quelques bricoles ici et là et roule ma poule, le mode « actioner catastrophe » est activé. Sauf que, comme bien souvent, une question reste en suspens : pourquoi ?
Twisters avec un « S » à la fin pour marquer la différence est l’archétype même du reboot moderne qui évolue tellement près de son modèle que sa raison d’être ne tarde pas à interroger. Le gros de l’intrigue est identique, le moyen aussi, on y observe juste quelques petits changements dans des détails ou certains ressorts du scénario histoire de dire que l’on n’est pas face à un exact copier-coller. Quelques micro-références au premier pour amuser les plus anciens (une Dorothy par ci, un « je ne suis pas de retour » par là), du neuf ultra-bright pour les plus jeunes (un casting modernisé et fortement rajeuni) et puis pas grand-chose de plus. C’est tout le problème, Twisters n’a pas grand-chose à apporter de neuf au moulin de son modèle. Les effets spéciaux du film de 1996 n’ont pas spécialement vieillis, son efficacité est toujours aussi valeureuse et son casting reste attractif. Ce nouveau reboot a beau être lui aussi d’une certaine efficacité (relative), sa raison d’exister ne trouve aucune réponse vraiment valable tant son modèle conserve toujours une bonne côte. Twisters est nettement moins bien écrit dans son intrigue bien plus simpliste et prévisible, sa distribution est assez fade (et Glenn Powell est poussé à en faire des tonnes en mode cow-boy aventureux sexy) et côté spectacle, le film paraît bien plus redondant et mécanique que son aîné. Tornade destructrice, traque, tornade destructrice, traque, tornade destructrice… Et ainsi de suite. Mis à part sa séquence d’introduction, rien ne surprend vraiment dans le remake du réalisateur de Minari, finalement extrêmement classique et banal et qui, outre le fait de ne pas se hisser au niveau de son ancêtre, ne parvient même pas à damner le pion au Black Storm de Steven Quale par exemple, très honnête série B du même acabit sortie en 2014. Bilan, Twisters n’existe que pour les très jeunes qui n’ont jamais entendu parler de Twister sans le « S » et qui ne le regarderont jamais.

 

Par Nicolas Rieux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux