Carte d’identité :
Nom : The Unholy
Père : Evan Spiliotopoulos
Date de naissance : 2020
Majorité : 07 juillet 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Epouvante
Livret de Famille : Jeffrey Dean Morgan, Katie Aselton, William Sadler…
Signes particuliers : Inintéressant au possible.
MÊME PAS PEUR !
NOTRE AVIS SUR LA CHAPELLE DU DIABLE
Synopsis : Un journaliste discrédité tente d’insuffler un second élan à sa carrière après avoir découvert que de nombreux miracles ont eu lieu dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. Ces mystères relèvent-ils du divin ou peut-être d’une source plus sombre ?
Jeffrey Dean Morgan est probablement l’un des acteurs les plus sous-employés d’Hollywood au regard de son talent (qui ne s’arrête pas à sa prestation en Negan dans The Walking Dead). Et si de temps en temps on est bien content de le voir dans des trucs pas mal (comme le Desierto de Jonas « fils d’Alfonso » Cuaron), reste que le bonhomme cachetonne trop souvent dans des merdouilles discount. Comme La Chapelle du Diable par exemple, du gréco-américain Evan Spiliotopoulos, scénariste médiocre mais reconnu (le live action La Belle et la Bête, le reboot de Charlie’s Angels ou le prochain Snake Eyes : G.I. Joe Origins) dont c’est là le premier long-métrage.
La Chapelle du Diable, c’est l’histoire d’un journaliste au fond du trou à la recherche de piges pour payer son whisky dans lequel il noie sa déprime. Envoyé dans une campagne quelque part entre le fond du trou et le milieu de rien pour y couvrir une banale histoire foireuse de vaches pseudo-maudites, il va être le témoin privilégié d’un miracle façon Bernadette Soubirou à la sauce Amérique profonde.
Si les bouffeurs de films d’épouvante en mode « pizza-bière » pourront peut-être y trouver leur compte en rangeant toute exigence dans la poche arrière de leur jean, les autres feraient bien d’aller s’abriter très loin de cette chapelle diabolique qui est aussi efficace qu’un panier percé. Plan-plan au possible, tout le monde semble s’emmerder à faire la chose, et nous avec en la regardant. La Chapelle du Diable n’a pas grand-chose à proposer et la demi-idée qui l’anime ne suffit pas à proposer un suspens palpitant. Dommage car il y avait de quoi faire avec l’idée et l’angle théologique (qui tente de dragouiller les fans de La Malédiction et consorts) mais en dépit de quelques beaux plans par-ci par-là, le résultat lorgne de trop vers ces fumisteries que l’on retrouve généralement dans les profondeurs des menus de sites de téléchargement.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
Taha