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LA BELLE ET LA BÊTE de Bill Condon : la critique du film

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note 1 -5
Carte d’identité :
Nom : Beauty and the Beast
Père : Bill Condon
Date de naissance : 2016
Majorité : 22 mars 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h10 / Poids : NC
Genre : Romance, Fantastique

Livret de famille : Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Josh Gad, Stanley Tucci, Kevin Kline, Ian McKellen, Emma Thompson…

Signes particuliers : On se demande encore l’intérêt de la chose. D’autant plus après la version de Christophe Gans.

CE FILM N’A T-IL PAS DÉJÀ ÉTÉ FAIT ?

LA CRITIQUE DE LA BELLE ET LA BÊTE

Résumé : Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction. null

Parce qu’il est romanesque, universel et intemporel, le conte La Belle et la Bête a souvent été adapté au cinéma, plus d’une douzaine de fois, pour des résultats tous très différents les uns des autres. Parmi les plus célèbres versions, on compte évidemment la merveilleuse adaptation de Jean Cocteau avec Jean Marais (1946), le dessin-animé culte de 1991, ou encore la récente version tout-numérique de Christophe Gans, avec le couple Léa Seydoux et Vincent Cassel. 26 ans après son classique culte nommé à l’Oscar du meilleur Film, Disney nous fait revivre la rencontre et l’histoire d’amour entre la jolie Belle et la maudite Bête, dans une nouvelle adaptation live, s’inscrivant dans la logique du studio depuis quelques années, de reprendre ses classiques pour les retravailler avec des acteurs en chair et en os. Après Alice au Pays des Merveilles, La Belle au Bois Dormant, Cendrillon, Peter et Elliott le Dragon ou Le Livre de la Jungle) c’est au donc au tour du conte-type de passer à la moulinette du remake. Car plus qu’une nouvelle version, La Belle et la Bête version Bill Condon (l’affreux responsable de Chicago, Dreamgirls ou des chapitres 4 et 5 de la saga Twilight) est avant tout un remake du film d’animation produit jadis par le studio, avec notamment une reprise de son imaginaire et de ses chansons.

The mantel clock Cogsworth, the teapot Mrs. Potts, Lumiere the candelabra and the feather duster Plumette live in an enchanted castle in Disney's BEAUTY AND THE BEAST the live-action adaptation of the studio's animated classic directed by Bill Condon.

Il était une fois un film pas charmant du tout, à l’image de son Prince d’ailleurs (un Dan Stevens ridicule avec son look de chanteur new wave australien, loin de ses étincelantes performances dans la série Legion). Il était une fois un film où ça chante beaucoup… beaucoup… beaucoup… Et où ça chante d’ailleurs très mal, des chansons soudainement devenues abrutissantes. Il était une fois un film plastiquement capable du meilleur comme du pire (les bibelots animés séduisent autant que certains fonds verts piquent les yeux). Il était une fois un film incroyablement mal interprété, à commencer par une Emma Watson complètement aux fraises (cela dit, on remercie encore Hermione d’avoir prêté ses traits à la Belle puisque sans ce choix de carrière, on aurait été contraint de se la payer dans La La Land en lieu et place de la géniale Emma Stone). Bref, on pourrait faire des tartines pour dire à quel point le film de Bill Condon est une débâcle proche de l’insupportable, mais quel intérêt ? On se contentera donc seulement de dire… Il était une fois, une nouvelle adaptation live du célèbre conte, dont on ne voit absolument pas l’intérêt, surtout après la très récente tentative de Christophe Gans. Il serait temps que le studio de Mickey cesse de piller son héritage pour produire ce type de film généralement vains et vilains. Cette mode actuelle de revisiter ses classiques ne sert à rien, et donne de bien mauvais résultats (on n’a toujours pas digéré l’horrible Cendrillon de Branagh). D’autant que dans ce saut de l’animation vers le réalisme live en chair et en effets spéciaux, toute la saveur et la magie enfantines se perdent en route. Voir de jolis personnages dessinés entonner des refrains mièvres, avait quelque chose de charmant. En live, on frôle le ridicule embarrassant façon Les Misérables.

BANDE-ANNONCE :

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Par Nicolas Rieux

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