Mondociné

IMAGINARY de Jeff Wadlow : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

 

Nom : Imaginary
Père : Jeff Wadlow
Date de naissance : 06 mars 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Epouvante, Fantastique

Livret de Famille : DeWanda WiseTom PayneTaegen Burns

Signes particuliers : Le dernier navet en date de Blumhouse.

Synopsis : Lorsque Jessica retourne dans sa maison d’enfance avec sa famille, sa plus jeune belle-fille Alice développe un attachement étrange pour un ours en peluche qu’elle a trouvé dans le sous-sol et nommé Chauncey. Tout commence par des jeux innocents, mais le comportement d’Alice devient de plus en plus inquiétant. Jessica comprend alors que Chauncey est bien plus qu’un simple jouet…

SANS IMAGINATION

NOTRE AVIS SUR IMAGINARY

Bon allez basta, ça suffit les conneries. Trop c’est trop. Imaginary est la nouvelle production Blumhouse. Et puisque Jason Blum se contente de copier-coller encore et encore la même recette avec les mêmes ingrédients produisant ainsi toujours le même type de films, pourquoi se ferait-on chier à écrire une critique originale à chaque fois ? Imaginary ressemble au film d’avant qui lui-même ressemblait au film d’avant qui lui-même ressemblait à tous les films d’avant. Autant de pseudo productions horrifiques merdiques et interchangeables. Dans ces conditions, on va faire pareil que Blumhouse et ressortir la critique du film précédent en changeant juste le titre du titre. Après tout, c’est ce que fait Jason Blum. Faisons pareil…

Donc au pif… Truth or Dare tiens. Au moins c’est le même réalisateur (Jeff Wadlow), ça sera toujours ça de moins à changer dans le texte.

« On commence à être habitué aux codes définissant les productions Blumhouse et de film en film, le constat reste souvent le même : le cinéma de genre mérite bien mieux que ce que le studio nous sert à outrance. Si Get Out avait été une bonne surprise pleine d’espoir parce qu’originale et inspirée, Happy Birthdead avait vite fait de briser l’élan. Sans être honteux dans le fond, le film souffrait surtout de cette éternelle campagne marketing vendant « de l’horreur » là où l’on n’a droit qu’à de petits thrillers convenus et rarement terrifiants. Avec Action ou Vérité Imaginary, c’est pas mieux, voire pire. D’une fadeur à faire pâlir un ours blanc, le film de Jeff Wadlow se range dans un sillon ultra-balisé et n’en dévie jamais. Aucune surprise, aucune personnalité, tout se calque sur la mesure d’un scénario écrit à la va-vite sur l’idée d’un simple postulat manié sans la moindre inspiration, sans jamais chercher à en tirer autre chose qu’une production d’une banalité consternante. Bête et fainéant, Action ou Vérité Imaginary est un énième passe-plat mécanique qui échoue sur toute la ligne à nous impliquer dans son univers comme à nous faire ressentir un quart d’once de trouille ou la moindre empathie envers ses personnages crétins. Junk food du cinéma de genre, Action ou Vérité Imaginary incarne le visage d’une « horreur » bas de gamme à l’opportuniste risible. »

Voilà. Temps économisé : 1 heure.

Imaginary est l’exemple parfait illustrant le système de production de la sulfateuse à bouses qu’est Blumhouse, qui prend clairement les spectateurs pour des glands en leur proposant des longs-métrages générés à la chaîne selon un moule, au mépris de tout esprit artistique. Bilan, des films fades aux allures de produits algorithmiques générés par une IA.

 

Par Nicolas Rieux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux