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DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS de FKGO : la critique du film

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Nom : Du Crépitement sous les Néons
Père : FKGO
Majorité : 16 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Jérémie LaheurteTracy GotoasBosh

Signes particuliers : Un film mineur. 

Synopsis : Sous contrôle judiciaire, Yann rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue. Pour rembourser une dette, il accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara, une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï. Alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…

 

COURSE CONTRE LA MORT

NOTRE AVIS SUR DU CREPITEMENT SOUS LES NEONS

FGKO est un pseudonyme issu de l’addition des initiales du duo qui le constitue. D’un côté Fabrice Garçon, de l’autre Kevin Ossona. FGKO donc. Du crépitement sous les néons est leur second long-métrage quatre ans après Voyoucratie. D’ailleurs, on prend la même et on recommence. La même, on parle de la recette. Encore une fois, FGKO plongent dans l’univers de la moyenne criminalité. Encore une fois, ils narrent le parcours d’un jeune qui sombre dans un engrenage avec le milieu. Encore une fois, une petite lueur d’espoir se dessine dans le regard d’une tierce personne malgré la noirceur tragique de l’histoire. Dans Du crépitement sous les néons, le parcours c’est celui de Yann, un petit truand qui rêve de fuir sa vie de merde dans sa banlieue de merde. Poussé par des évènements qui mettent sa vie en danger, il accepte de convoyer une jeune nigériane pour le compte des caïds d’un réseau de prostitution.  Sauf que tout dérape et comme le disait Chirac, les emmerdes ça vole toujours en escadrille…

Efficace, c’est comme cela que l’on pourrait résumer le nouveau thriller/polar de FGKO. Efficace à défaut d’être brillant, pour être plus précis. Le film empile les clichés tout autour d’un schéma narratif très archétypal, hyper-conventionnel et ultra-basique. Schématique et programmatique, Du crépitement sous les néons ne témoigne d’aucune once d’originalité. Toutefois, l’effort est sauvé par son volontarisme, plein de conviction, par son rythme, intense et haletant, et par sa mise en scène, plutôt propre et soignée. Bilan, on a conscience d’être face à un film simple (voire simpliste) et mineur, mais l’on ne passe un moment désagréable. C’est presque déjà pas mal.


Par Nicolas Rieux

2 thoughts on “DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS de FKGO : la critique du film

  1. Je viens de voir ce film et j’ai beaucoup aimé
    je ne me suis pas ennuyé une minute !
    C’était prenant ,vrai et parfois assez touchant !
    Très bonne histoire avec de très bons acteurs!

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