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DRONE de Simon Bouisson : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Drone
Père : Simon Bouisson
Date de naissance : 02 octobre 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Marion Barbeau, Eugénie Derouand, Cédric Kahn, Stefan Crepon…

Signes particuliers : Un petit thriller français qui se défend.

Synopsis : Une nuit, Émilie, une jeune étudiante, remarque qu’un drone silencieux l’observe à la fenêtre de son appartement. Les jours suivants, il la suit et scrute chacun de ses mouvements. D’abord protecteur, le drone devient inquiétant. Émilie se sent de plus en plus menacée.

 

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NOTRE AVIS SUR DRONE

Premier long-métrage du jeune réalisateur Simon Bouisson, Drone oppose Marion Barbeau (En Corps, Un Homme en Fuite) à un drone menaçant qui la suit et l’observe, dans une tentative de thriller de genre conceptuel pensé pour être efficace.

En 2020, Simon Bouisson s’était fait remarqué avec la série Stalk qui, à travers l’histoire d’un étudiant se vengeant d’un bizutage en piratant les téléphones et ordinateurs de ses camarades pour exposer leurs secrets, évoquait en creux la thématique du voyeurisme. Ce sujet au cœur de la série, on le retrouve à nouveau au centre du premier long du cinéaste puisqu’il est de nouveau question de quelqu’un dont l’intimité est violée jusqu’au malaise. Avec au passage d’autres sujets annexes comme l’addiction aux nouvelles technologies, que l’on pense maîtriser jusqu’à ce que l’on comprenne que ce sont elles qui nous maîtrisent.

Passés ces sujets de fond dont Simon Bouisson se sert plutôt bien dans sa proposition, Drone déroule ensuite son histoire avec une molle réussite. Si l’on saluera la tentative et la relative efficacité d’un thriller plutôt agréable à suivre, l’exercice souffre par contre de longueurs, d’une certaine redondance et de facilités scénaristiques assez visibles qui arrangeaient bien un script un peu coincé dans son évolution (le coup du hacker venu de nulle part). Poussif mais méritant par intermittence quand il injecte un peu d’intensité, Drone n’en demeure pas moins un film correct, solidement incarné par la danseuse-comédienne Marion Barbeau (et un drone qui officie comme un personnage à part entière), laquelle apporte un mélange de force et de fragilité à un personnage écrit avec un souci de complexité. Et à l’arrivée, un petit film qui ne vole personne.

 

 

Par Nicolas Rieux

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