Nom : Coka Chicas
Père : Roxine Helberg
Date de naissance : 07 mai 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action
Livret de Famille : Zoé Marchal, Fadily Camara, Eva Huault…
Signes particuliers : Efficace.
Synopsis : Sarah, Jessica et Chanel, trois amies inséparables issues de la banlieue parisienne, sont venues faire les mules dans une île des Caraïbes pour ramener de la drogue en France et enfin ouvrir leur business de Nails Bar. Mais le voyage est bouleversé lorsque, après s’être fait arrêtée à l’aéroport, Jessica disparaît totalement des radars… Incapable d’abandonner leur copine, Sarah et Chanel se lancent à sa recherche dans les bas-fonds de l’île… sans savoir que ce qu’elles vont découvrir dépasse de loin tout ce qu’elles auraient pu imaginer…
LES FEMMES COMPTENT PAS POUR DU BEURRE
NOTRE AVIS SUR COKA CHICAS
Après avoir roulé sa bosse sur des séries comme Big Little Lies, Sharp Objects ou American Horror Story, Roxine Helberg passe en mode long métrage avec Coka Chicas, une série B d’action qui ressemble de loin aux actioner franco-français que Netflix peut distribuer sur sa plateforme. De près aussi d’ailleurs. Dans l’esprit des Balle Perdue et autre Aka, Coka Chicas vise le divertissement survitaminé à base d’action hard boiled. Le tout conjugué au féminin.

Le pitch est lapidaire. Les personnages sont sommairement plantés. L’évolution de l’intrigue est assez prévisible. Et les intentions semblent évidentes. Mais tout cela, Coka Chicas l’assume et c’est probablement cette sincérité qui en fait un film plutôt fréquentable. Pas du grand cinéma à graver dans les annales mais du cinéma de série B efficace et divertissant qui fait le job en écumant son féminisme dans l’air du temps au diapason d’une Fadily Camara qui castagne du bonhomme patibulaire avec conviction. Proprement réalisé et mené avec une haute intensité conjuguée à un déchaînement de violence hardcore assez inattendu, Coka Chicas s’impose comme un thriller bien nerveux qui fait son petit effet. Probablement parce qu’on en attendait tellement rien…
Par Nicolas Rieux