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BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR de Thomas Ngijol : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Black Snake
Père : Thomas Ngijol, Karole Rocher
Date de naissance : 2018
Majorité : 20 février 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h22 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Thomas Ngijol, Karole Rocher, Michel Gohou…

Signes particuliers : Une parodie qui fait pschitt.

MARVEL N’A QU’À BIEN SE TENIR !

LA CRITIQUE DE BLACK SNAKE

Synopsis : Après des années passées à Paris, Clotaire Sangala revient dans son pays natal, en Afrique. Élevé par un grand-père chinois expert en arts martiaux, persuadé d’avoir été trouvé dans une poubelle, Clotaire ignore tout du glorieux passé de ses parents. Accroc aux femmes et à la vie facile, égoïste et sans ambition, Clotaire va pourtant être rattrapé par son destin… Il va devenir «Black Snake», le super-héros masqué et ultrasapé, libérateur du peuple face au dictateur Ézéchias.

Thomas Ngijol avait fait des débuts prometteurs au cinéma avec la comédie Case Départ, coréalisé avec son complice Fabrice Eboué. Sauf qu’a suivi l’affreux Fast Life. Et quand on voit à quel point le récent Coexister d’Eboué est tordant, on se dit que le maillon fort de l’humour dans le duo était sûrement bien plus Eboué que lui. Et le doute n’est plus vraiment permis aujourd’hui à la découverte de Black Snake, pseudo parodie des films de super-héros que Thomas Ngijol dirige avec sa compagne à la ville Karole Rocher. Pour la faire courte, dans Black Snake, Clotaire Sangala revient au pays dans son Afrique natale après des années passées à Paris, pour rendre visite à son grand-père d’adoption, un vieux maître chinois expert en arts martiaux qui l’a recueilli dans une poubelle quand il était enfant. Menteur, égoïste et tricheur, il va vite se créer des problèmes, problèmes qui mèneront à la mort de son « papi » tué par une milice du coin. Dans son dernier souffle, le vieux chinois lui transmet son héritage, et Clotaire va devoir embrasser son destin et devenir le Black Snake, un super-héros fort au combat mais toujours bien sapé.

La parodie est un registre à part dans la comédie, un registre qui ne tolère aucune mollesse et exige de par ce qu’il propose par essence, inspiration et drôlerie imparable au risque de voir l’édifice sombrer dans la pire des médiocrités. Et Thomas Ngijol va en faire les frais avec son Black Snake, parodie de films de super-héros qui s’autodétruit à chaque seconde par l’impuissance de son humour tellement aux fraises qu’il en devient pathétique. Une comédie pas drôle, c’est déjà compliqué de base. Une parodie pas drôle, c’est non seulement compliqué mais de surcroît extrêmement embarrassant. Et Black Snake est de cette veine-là, un délire pénible, poussif et aussi lourd qu’un cassoulet toulousain un été par 40°. Ngijol et sa compagne Karole Rocher essaient de s’appuyer sur des références cool qui parleront aux amoureux de contre-culture pop-bis du genre qu’adore Tarantino (les films asiatiques de Shaw Brothers ou la Blaxploitation), mais rien ne marche et tout tombe à plat dans ce gigantesque four à la nullité abyssale et consternante.

BANDE-ANNONCE :

Par Wilfried Rennahan

2 thoughts on “BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR de Thomas Ngijol : la critique du film

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