Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Backtrack
Père : Michael Petroni
Date de naissance : 2015
Majorité : 20 avril 2016
Type : Sortie vidéo
Nationalité : Australie
Taille : 1h26 / Poids : 8 M$
Genre : Thriller fantastique
Livret de famille : Adrien Brody, Sam Neill, Robin McLeavy…
Signes particuliers : Un thriller surnaturel au goût de réchauffé.
I SEE DEAD PEOPLE… ENCORE.
LA CRITIQUE
Résumé : Un psychothérapeute souffre de cauchemars qui le perturbent. Des étranges visions le conduisent à sa ville natale où il est persuadé d’avoir à résoudre un mystère oublié depuis des décennies.L’INTRO :
Adrien Brody dans un thriller surnaturel australien réchauffé qui pointe discrètement le bout de son nez en DTV… Autant dire que sur le papier, Backtrack ne sentait pas spécialement bon. Deuxième long-métrage de Michael Petroni, qui n’est pas un coureur de Formule 1 ou de moto GP mais un scénariste de seconde zone plutôt rôdé (Narnia 3, Le Rite ou La Voleuse de Livres), Backtrack est une petite série B retournant pour la énième fois, l’éternelle idée des fantômes du passé qui viennent clamer qu’on les aide à trouver la paix en exhumant leur histoire cachée derrière des secrets jamais percés…L’AVIS :
Rien de neuf sous le soleil du thriller fantastique de fantômes. On aimerait pouvoir dire que Backtrack est une petite surprise inattendue et idéale pour animer une soirée-canapé, mais le film de Michael Petroni n’a malheureusement pas assez d’arguments à son actif pour prétendre à autre chose qu’un modeste divertissement de samedi soir sans grande inspiration. Interprété par un Adrien Brody en pilotage automatique destination cabotinage, emballé sans génie d’écriture ou de mise en scène et conçu comme un passe-plat lointainement distrayant, il ne reste de cet effort alimentaire, qu’une impression de déjà-vu mille fois (on ne dira pas où pour éviter de déflorer le suspens), ou au mieux, un honnête DTV façonné comme un téléfilm de genre presque fréquentable car rythmé et efficace, en plus d’être agrémenté de quelques twists ultra-éculés mais que certains pourront ne pas voir venir. Ils seront de ceux qui apprécieront sans doute le plus cette bisserie dispensable mais regardable.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux