Carte d’identité :
Nom : Den allvarsamma leken
Mère : Pernilla August
Date de naissance : 2016
Majorité : 07 juin 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : Suède
Taille : 1h55 / Poids : NC
Genre : Drame, Romance
Livret de famille : Karin Franz Körlof, Sverrir Gudnason, Liv Mjönes…
Signes particuliers : Une romance dramatique figée dans son récit sans émotion.
LES MALHEURS DE L’AMOUR
LA CRITIQUE DE A SERIOUS GAME
Résumé : Dans la Suède du début du XXème siècle, Arvid Stjärnblom, un jeune journaliste, et Lydia Stille, fille d’un artiste peintre, tombent éperdument amoureux. Mais leur idéal d’une passion pure et inconditionnelle se heurte à la réalité de l’époque ; désargentés et effrayés par l’avenir, ils épousent finalement, l’un comme l’autre, un parti plus fortuné. Des années plus tard, alors que chacun a fondé un foyer, ils se retrouvent. Déchirés entre famille et passion, ils devront dès lors assumer leur choix et en payer le prix…
Adaptation d’un célèbre roman scandinave paru en 1912, A Serious Game est une romance d’époque nous ramenant dans la Suède du début du siècle, à la rencontre de deux amoureux transits, pris dans les mailles des filets des conventions sociales de leur temps. Dans ce drame né sous la plume d’Hjalmar Söderberg, un jeune journaliste et la fille d’un artiste peintre tombent éperdument amoureux. Mais la réalité va vite rattraper leur idylle naissante. Sans-le-sou et effrayés par un avenir qui s’annonce compliqué, Arvid et Lydia finiront par épouser chacun de leur côté, un parti plus fortuné. Lorsque leurs chemins se recroisent des années plus tard, ils vont devoir lutter et choisir entre passion, famille et respectabilité.Réalisé par l’actrice Pernilla August, découverte chez Bergman puis chez son futur époux Bill August (les fans de Star Wars se souviendront probablement d’elle comme ayant été la mère d’Anakin dans les épisodes I et II de la saga), A Serious Game tente de conjuguer un aspect très littéraire dans l’âme, avec un style plus moderne sur la forme, notamment avec le recours à la caméra à l’épaule pour saisir à vif les tourments de ces deux tourtereaux maudits. Un équilibre troublant, qui ne rend pas forcément service à un film que l’on sent continuellement en balance. Mais le problème n’est pas tant dans ce choix de mise en scène questionnable, plutôt dans l’inertie du récit, Pernilla August ne parvenant jamais à intégrer une dimension fiévreuse à son histoire, pas plus qu’elle ne réussit à nous attacher à ses personnages. Assez froid et austère, A Serious Game s’enferme dans une rhétorique très distante vis-à-vis du spectateur, laquelle viendra étouffer toute empathie possible envers ces malheureux au bonheur contrarié. Ce manque d’émotion ressenti imposera une telle limite au film, qu’il lui fera passer à côté de son sujet, d’autant que ce dernier n’est pas vraiment abordé avec une grande originalité.
BANDE-ANNONCE :
Par David Huxley