Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : 14+
Père : Andreï Zaïtsev
Date de naissance : 2015
Majorité : 10 mai 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : Russie
Taille : 1h47 / Poids : NC
Genre : Comédie romantique
Livret de famille : Gleb Kalyuzhny, Ulyana Vaskovich, Olga Ozollapinya
Signes particuliers : Une comédie romantique russe qui n’invente rien mais qui charme bien.
OSER LE « PREMIER PAS » EN AMOUR
LA CRITIQUE DE 14 ANS, PREMIER AMOUR
Résumé : C’est l’histoire d’un premier amour, éclos très jeune dans la banlieue d’une grande ville. Tels des Roméo et Juliette modernes, vivant entre les réseaux sociaux et la rue, deux adolescents voudraient s’affranchir des lois qui les gouvernent : celles de leurs parents et celles des bandes rivales qui contrôlent leur quartier. Pour pouvoir être ensemble, ils devront surmonter beaucoup d’obstacles, désobéir, oser le premier pas.
Voir passer une jolie fille, avoir un coup de foudre instantanée, penser à elle sans arrêt dans sa chambre en écoutant de la musique mélancolique, chercher à savoir qui elle est en faisant défiler son profil Facebook, réfléchir à comment l’approcher, être terrifié rien qu’à l’idée de lui dire « bonjour »… Avec 14 ans – Premier Amour, le réalisateur russe Andreï Zaïtsev scrute la maladresse et la timidité amoureuse adolescente à travers une comédie romantique à la fois singulièrement « exotique » et dans le même temps, proche des teen movies chers à un certain cinéma indépendant américain. Si cette chronique d’une idylle naissante ne fait pas preuve d’une folle originalité dans son approche d’un sujet archi-rebattu, Zaïtsev y injecte suffisamment de sensibilité et de tendresse, pour qu’elle fonctionne et charme par sa délicatesse et sa drôlerie. Feel good movie revisitant le mythe de Roméo et Juliette façon moderne et à la sauce russkof, porté par d’épatants comédiens non-professionnels et une B.O explosive et hétéroclite (entre tubes locaux, reprises de grands standards et même Jane Birkin), 14 ans – Premier Amour saisit avec justesse, des petits moments universels qui parleront à tout le monde, et vient nous rappeler que « le premier pas en amour » est un parcours du combattant épique, au ridicule charmant dont on ne peut que s’amuser avec le recul.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux