Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : John Wick – chapter 2
Père : Chad Stahelski
Date de naissance : 2016
Majorité : 22 février 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h03 / Poids : NC
Genre : Action
Livret de famille : Keanu Reeves, Common, Laurence Fishburne, Ruby Rose, Riccardo Scamarcio, Lance Reddick, John Leguizamo…
Signes particuliers : Il n’y a que John Wick pour dézinguer autant de méchants en deux heures ! Parce que c’est un « 2 », John Wick 2 est deux fois plus fun !
LE FILM D’ACTION DU MOIS !
LA CRITIQUE DE JOHN WICK 2
Résumé : John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu’il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde… On avait butté son chien et piqué sa bagnole, il s’était transformé en machine assoiffée de vengeance, lancée à 3000 à l’heure dans une croisade pour dézinguer un à un ceux qui lui avaient cherché des noises. Le pitch de départ de John Wick était con comme la lune, au moins autant que s’était révélée diablement fun, la série B pondue à quatre mains par David Leitch et Chad Stahelski. Devenu rapidement un actioner improbablement culte et défendu par un Keanu Reeves qui prend un plaisir évident à jouer les tueurs super vénères défonçant du bad guy à tour de bras et de coups de tatanes, l’aventure John Wick ne pouvait décemment en rester là. Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps puisque moins de trois ans après, la suite déboule en fanfare, en attendant un dernier volet optionnel lequel nous amènerait vers une trilogie savoureusement délirante. Dans ce second volet, John Wick est une nouvelle fois contraint de sortir de sa retraite, cette fois-ci pour honorer un serment envers une crapule incarnée par l’italien Riccardo Scamarcio. Common, Laurence Fishburne, John Leguizamo, Ruby Rose, Peter Stormare ou encore l’inénarrable Franco Nero, complètent la distribution de ce nouveau chapitre qui exhibe ses plus beaux muscles.
A l’instar de son aîné mais avec des intentions décuplées, John Wick 2 nous embarque sans ménagement dans un film dosé à hauteur de 90% d’action et 10% d’humour, le tout pour 100% de plaisir. Suite oblige, John Wick 2 se devait de se calquer sur le moule commun à la plupart des chapitres 2 de franchise à succès. En gros et pour la faire courte, on reprend les éléments forts du premier et on multiplie tout ça par 2, 3 voire 4. Et c’est fort logiquement que John Wick 2 offre beaucoup plus d’action vénère, beaucoup plus de fusillades dantesques, beaucoup plus de bastons brut de décoffrage, beaucoup plus de cascades spectaculaires, de méchants patibulaires, de cadavres séchés sur place, beaucoup plus d’humour second degré rieur et bien sûr, beaucoup plus de fun ! Pour résumer, John Wick 2 est tout comme le premier mais en plus fast and furious. Désormais seul aux commandes (David Leitch étant parti sur d’autres aventures), Chad Stahelski emballe une friandise qui ravira les amateurs de cinoche énervé qui dépote sans faire dans le détail. A l’instar de son aîné, John Wick 2 ne cherche pas à faire dans le probable, dans le réalisme ou dans la finesse. Le but est clairement avoué dès la longue scène d’intro aux allures de morceau de bravoure inaugural : cette suite sera un nouveau carnage grandeur nature, d’une générosité sans limite et porté par un Keanu Reeves affuté. Bourré de scènes d’action grandioses et hallucinantes, pour ne pas dire déjà cultes, et traversé de notes d’humour noir hilarantes, John Wick 2 est une tuerie à tous les sens du terme. Nettement plus violente que son prédécesseur, cette boucherie capable de semer plus de 50 cadavres en quinze minutes, ne recule devant rien pour contenter les amateurs désireux de voir l’ami Reeves fracasser ses ennemis sans passer par quatre chemins. Et tous les moyens sont bons, flingues, armes lourdes, couteaux, machettes, pieds et poings, techniques de combat diverses et variés (dont le judo, rarement employé au cinéma)… John Wick 2 est un film délicieusement taré, une bisserie complètement dingue à laquelle on reprochera seulement sa durée un poil excessive de deux heures. Très dense et mené sans le moindre temps morts, le film aurait sans doute pu s’éviter la petite sensation de redondance qui habite certaines de ses scènes, même les meilleures, en se coupant d’un petit quart d’heure superflu. Mais quoiqu’il en soit, le plaisir est toujours aussi savoureusement coupable, développant au passage encore un peu plus, ce background génial sur la société secrète des tueurs en série avec ces hôtels spécialisés, l’une des excellentes trouvailles du premier qui lui avait permis d’installer un vrai univers original. Et puis rien que pour cette relecture de la scène des miroirs d’Opération Dragon et les retrouvailles entre Néo et Morpheus (les fans de Matrix comprendront)… Bref, comme le diraient les Daft Punk, John Wick 2, c’est Harder, Better, Faster, Stronger ! Put***, fallait vraiment pas l’énerver le Wick…
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux