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2019 APRÈS LA CHUTE DE NEW YORK (critique)

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Mondo-mètre :

Carte d’identité :
Nom : 2019 Dopo la Caduta di New York
Pseudo : 2019 After the Fall of New York
Père : Sergio Martino
Livret de famille : Michael Sopkiw (Parsifal), Valentine Monnier (Giara), Romano Puppo (Ratchet), Anna Kanakis (Ania), Paolo Maria Scalondro (Bronx), Louis Ecclesia (Shorty), Edmund Purdom (Le Président), George Eastman (Big Ape)…
Date de naissance : 1983 / Nationalité : Italie, France
Taille/Poids : 1h35 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Hilarant au second degré.

Signes particuliers (-) : Un nanar intersidéral, digne série B italienne pompant à tout-va. Acteurs catastrophiques, dialogues surréalistes, look cheap et réalisation miteuse… Ridicule mais tellement rigolo !

 

NEW YORK CHUTE ET NOUS ON SE MARRE !

Résumé : En 2019, après un holocauste nucléaire, les survivants vivent dans un monde apocalyptique où l’homme ne peut plus procréer. A New York, les forces militaires contrôlent la ville, se déplaçant à cheval et opprimant les pauvres sur lesquels des expériences sont menées pour régler ce fâcheux problème de fécondité. Parsifal, un farouche solitaire participant à des tournois mécaniques où il risque sa vie, se voit convoquer par le « gouvernement » en exil en Alaska, cherchant à lui confier une mission. Il doit pénétrer dans New York pour y retrouver la dernière femme féconde, cachée dans les entrailles d’une ville devenue inaccessible. Aidé de deux compagnons d’aventure, Parsifal, sous la contrainte, part accomplir son destin…

Que dire après 2019 Après la Chute de New-York… Tellement de choses.

Martino fait ce qu’il a toujours su faire et a toujours fait d’ailleurs : pomper outrageusement ce qui est à la mode. Et alors que la mode est aux films apocalyptiques, le bisseux transalpin se jette à l’eau et nous offre dans toute sa fameuse générosité, un festival tout entier. Pompant allégrement New-York 97, Mad Max ou encore La Planète des Singes, Martino nous livre un nouveau nanar délicieux. Délicieux car tellement drôle dans le ridiculement mauvais, que l’on ne peut que se gausser et se régaler devant cette farce cinématographique où l’Italie montre une fois de plus son aptitude à reprendre des succès américains pour les remodeler mais… en version cheap et surfer sur les vagues des idées des autres. Réunissant tous les éléments à la mode dans le cinoche italien de l’époque post Mad Max, Martino compile : post-apocalypse, punks, voitures tunées, mutants, gore (pas de cul en revanche, un tort d’ailleurs) et action.

Mais le problème… C’est qu’on nage en plein délire scénaristique du début à la fin, agrémenté de dialogues plus pourris les uns que les autres, de scènes surréalistes de bêtise quand elles ne sont pas à la limite du racisme. Un grand n’importe quoi visuel et foutraque où même George Eastman vient cabotiner et cachetonner.

Dans ce monde anéanti et chaotique style « le fils de l’homme » (mais qui ressemble en vrai plutôt au Bronx) notre héros, croisement d’un Mel Gibson et d’un Kurt Russell du pauvre, inexpressif et béta au possible, se lance dans une aventure très « Snake Plissken » qui va nous offrir des moments d’un ridicule rarement atteint au cinéma. Récemment vainqueur d’un tournoi de mise à mort avec des bagnoles améliorées où il a gagné comme gros lot… un transsexuel (??!), Parsifal part (obligé sinon ce ne serait pas un avatar du grand Snake) pour les bas fonds new-yorkais. Il va traverser les nombreuses embûches qui l’attendent avec l’aide d’un nain vivant dans les égouts avec ses semblables (??!) et d’un homme mutant, croisé avec un singe (encore ??!)…

Bref… Un gros n’importe quoi qui nous ouvre la perspective magnifique de dialogues jouissifs du genre :

– « Oh, un enfant ! Tuons le !! »
– « Arrêtez ! Est-ce une faute grave d’être un nain ? »

Ou encore :

– « Je ne suis pas contaminé par les radiations. La preuve, j’ai fait 2 enfants à une femme chimpanzé ! »

On l’aura aisément compris, ce genre de nanar… c’est du bonheur pur jus… pour déconner ! Hilarant de nazerie, on ne peut que remercier Martino de nous faire passer 1h30 de grosse poilade à condition, bien sûr, de le regarder au second degré parce que sinon, il y aurait de quoi se pendre devant ce spectacle navrant.

Allez, on préfère retourner mille fois voir le 2072 de Lucio Fulci qui, lui, pompe outrageusement Rollerball mais qui au moins, est un cran au-dessus dans la bisserie italienne de bas étage.

Bande-annonce :

Allez, un extrait pour rigoler :

One thought on “2019 APRÈS LA CHUTE DE NEW YORK (critique)

  1. 2019, après la chute de New York est visible au cinéma
    dim 24 à 5h00 au cinéma de la Cité à Angoulême
    en clôture de la Nuit fantastique organisée dans le cadre du festival le Rayon fantastique

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