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LE PACTE DU MAL (critique – fantastique)

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note 4.5
Carte d’identité :
Nom : El Mal Ajeno
Père : Oskar Santos
Livret de famille : Eduardo Noriega (Diego), Belén Rueda (Isabel), Angie Cepeda (Sara), Carlos Leal (Armand), Clara Lago (Ainhoa)…
Date de naissance : 2009
Nationalité : Espagne
Taille/Poids : 1h42 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Regardable, léché et techniquement bien fichu.

Signes particuliers (-) : Un film mi-fantastique mi-dramatique pas transcendant voire même trop quelconque pour que l’on s’en souvienne au milieu de la néo-vague du genre espagnole.

 

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI

Résumé : Diego, un médecin urgentiste insensibilisé à la douleur des autres par son métier, se fait tiré dessus dans le parking de l’hôpital par le compagnon d’une patiente. Il découvre alors que l’état de santé des patients qu’il touche, s’améliore…

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Petite série B produite par le cinéaste Alejandro Amenabar (Les Autres) Le Pacte du Mal participe de l’ébullition du cinéma espagnol en matière de cinéma fantastique ou horrifique. C’est le premier long-métrage du réalisateur Oskar Santos qui jusque-là, n’avait signé que deux courts-métrages, un épisode de série télé et un documentaire. Pour son premier exercice, rien de mieux que le cinéma d’horreur offrant de belles possibilités créatives pour peu de moyens. Avec une star à l’affiche (le toujours impeccable Edouardo Noriega) et un scénario mêlant drame et fantastique, le jeune cinéaste s’essaie donc sous le regard bienveillant de son producteur / mentor.

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Le Pacte du Mal, sous couvert de son récit à suspens, évoque sur le désarroi des professionnels de la santé face à la mort, lot quotidien de drame auquel ils sont confrontés et face auquel ils sont rodés. Par une caricature légèrement poussée avec son protagoniste présenté comme insensible, Santos montre comment ces hommes finissent par tomber dans une sorte d’insensibilisation morale devant la détresse, devant le tragique.  Mais qu’on ne se le cache pas, le film n’est en aucune façon une véritable analyse du rapport entre les médecins et la mort et ne fait pas vraiment dans la psychologie profonde. Le Pacte du Mal s’aventure ensuite et surtout sur les sombres chemins du film fantastique particulier, chemins qu’il arpente maladroitement avec un scénario très confus, laissant perplexe. Santos multiplie les pistes et routes abordées, entre thriller et drame, entre fantastique et épouvante, mais sans grande homogénéité au point que l’on se demande vraiment où voulait-il en venir avec tout ça. Pire que tout, le cinéaste tue et étouffe totalement tout suspens dans un récit d’une sacrée mollesse ne brillant par son sens du rythme.

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Loin d’être transcendant, Le Pacte du Mal (un titre bien con n’entretenant que peu de rapports évidents avec son histoire) se veut un film à demi mystique et se regarde d’un œil désabusé et peu intéressé. S’évite allègrement.

Bande-annonce :

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