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DROLE DE FRIMOUSSE (critique – comédie)

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note 8
Carte d’identité :
Nom : Funny Face
Père : Stanley Donen
Livret de famille : Audrey Hepburn (Jo Stockton), Fred Astaire (Dick Avery), Michel Auclair (Flostre), Kay Thompson (Maggie), Iphigénie Castiglioni (Armande), Robert Flemyng (Duval), Jean Del Val (le coiffeur), Alex Gerry (Dovitch)…
Date de naissance : 1957
Nationalité : USA
Taille/Poids : 1h43 – 3 millions $

Signes particuliers (+) : Une sucrerie d’un âge hollywoodien où la légèreté ne rimait pas avec absence de talent. Donen nous entraîne dans sa danse au rythme des chansons et d’une belle histoire d’amour… Une sorte de conte de fée magnifiée par le duo Hepburn/Astaire.

Signes particuliers (-) : Un cinéma léger, tartignole diront les moins enclin à la ballade rêveuse.

 

FUNNY PIMOUSSE

Résumé : D’un côté, une jeune et jolie bibliothécaire passionnée de philosophie et d’art. De l’autre, un journal et un photographe, Dick Avery à la recherche de nouveaux modèles, de nouvelles têtes. Le hasard les mettra sur la même route et la jolie demoiselle de se retrouver propulser sur le devant de la scène…

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Il était une fois… Quand Hollywood sortait le grand jeu, autant dire que la machine à fabriquer du rêve ne le faisait pas à moitié. Témoin ce Drôle de Frimousse, comédie musicale de 1957 réunissant les talents devant et derrière la caméra pour un pur moment de bonheur enjoué et endiablé au rythme des chansons et des pas de danse. C’est le grand Stanley Donen qui dirige les réjouissances tournant pour la première fois (ils se retrouveront à deux autres reprises pour Charade et Voyage à Deux) avec une Audrey Hepburn alors au sommet de sa gloire et tournant dans sa première comédie musicale ainsi qu’avec le fabuleux Fred Astaire (avec qui il avait en revanche déjà collaboré six ans auparavant sur Mariage Royal) à la carrière déjà bien installée et maître en son domaine et qui avait par ailleurs, tenu le rôle de l’opérette d’origine en 1927 à Broadway.

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Funny Face en VO dans le texte… Un titre original renvoyant directement au personnage principal de cette jeune bibliothécaire en laquelle des dirigeants d’un magazine voient une nouvelle égérie apportant fraîcheur dans un monde aux modèles formatés et manquant de spontanéité mais renvoyant aussi, indirectement, à son interprète principale, une Audrey Hepburn à la moue délicate, tendre, drôle et fragile. Sortant de triomphes tels que Sabrina, Vacances Romaines ou Guerre et Paix, la jeune comédienne, qui a révolutionné le jeu d’actrice et le statut de la femme dans la comédie américaine, vient apporter toute sa joie et son charme délicieux et son élégance mais également son dynamique et sa grâce, autant d’adjectifs qualifiant et dépeignant une femme et une actrice d’exception comme le cinéma n’en aura que guère plus après elle. Formant ainsi un duo magique avec le virevoltant Fred Astaire, séducteur charmeur au talent fou, c’est ensemble qui vont donner force et volupté à cette comédie romantique musicale jubilatoire qui a pour principale qualité de se dévorer et de délecter même les spectateurs les plus réfractaires au genre.

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Car Drôle de Frimousse parvient à flotter en état de grâce sur les genres entre le musical par des scènes magnifiques de beauté et d’imagination naviguant sur les courants artistiques, entre la romance certes stéréotypée mais touchante de sensibilité et surtout la comédie, fort de scènes hilarantes et cocasses (la séquence de la librairie est une merveille de réussite chorégraphiée et organisée). Difficile de résister dès lors à cette « sucrerie » haute en couleur et régalant qui vaudra au film de Donen tout un tas de nomination aux Oscar (dont il repartira malheureusement bredouille). Tout le charme du grand Hollywood s’incarne dans cette succulente œuvre faite de glamour et de bons sentiments, convenue dans son histoire mais nous emportant sur son tempo entraînant par le charme de son duo et d’un Paris rêvé (où se déroule une bonne partie du film), par ses belles chansons (interprétées pour les siennes, par Hepburn elle-même) et par sa légèreté enchanteresse. Un régal.

Bande-annonce :

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