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DOGMAN de Luc Besson : la critique du film

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Nom : DogMan
Père : Luc Besson
Date de naissance : 31 janvier 2024
Type : Disponible en Blu-ray et DVD
Nationalité : France
Taille : 1h54 / Poids : NC
Genre : Drame

Livret de Famille : Caleb Landry JonesJojo T. GibbsChristopher Denham

Signes particuliers : Un Besson fréquentable, ça faisait longtemps. 

Synopsis : L’incroyable histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

LE RETOUR DE BESSON

NOTRE AVIS SUR DOGMAN

Ça faisait un sacré bail que Luc Besson n’avait pas signé un film potable. Des lustres. Tous les violons ne s’accorderont pas sur l’année à laquelle remonter mais nous, on serait tenté de dire depuis au moins 2006 et son film pour enfants Arthur et les Minimoys. Depuis ? Du médiocre, des ratés et des purges, de Adèle Blanc-Sec à Lucy, de Malavita au désastre Valerian en passant par le consternant Anna ou le faiblard The Lady. 2023, c’est un Luc Besson englué dans certaines affaires de mœurs qui s’est présenté à la prestigieuse Mostra de Venise avec Dogman. L’histoire d’un homme (Caleb Landry Jones) au parcours de vie tragique qui a noué des liens forts avec ses chiens après avoir été rejeté par les hommes.

Et soudainement, très certainement au moment où on l’attendait le moins, Luc Besson a fait ressurgir un talent oublié. Sans être un grand film qui marquera les esprits pendant une décennie, Dogman est au moins un bon film. Bon et beau. Un drame à la structure puzzle retraçant la vie d’un homme par flash-back, lesquels vont éclairer le présent en dessinant un passé. Certes, le film donne largement dans le pathos déchirant avec son histoire terrible d’un destin tragique. Mais Besson compense cet excès de drame par beaucoup de lumière, de douceur enrobant et atténuant l’amertume. Accordé au tempo d’une bonne recette bien équilibrée, le père du Cinquième Élément offre à voir un film bourré d’émotions, avec des touches d’humour et de poésie. Et mine de rien, si l’ensemble peut paraître très artificiel, il s’en dégage une certaine réflexion sur l’humanité, ou plutôt l’inhumanité. Alors oui ce n’est pas du Kant ou du Schopenhauer mais c’est efficace. Et puis quelle performance impressionnante de Caleb Landry-Jones !

Par Nicolas Rieux

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