Nom : Mission: Impossible – The Final Reckoning
Père : Christopher McQuarrie
Date de naissance : 21 mai 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h49 / Poids : 400 M$
Genre : Thriller, Action
Livret de Famille : Tom Cruise, Hayley Atwell, Simon Pegg, Ving Rhames, Pom Klementieff, Esai Morales, Angela Bassett…
Signes particuliers : Un bouquet final qui s’auto-détruira dans 2h49.
Synopsis : Nos vies sont la somme de nos choix. Tom Cruise est Ethan Hunt dans Mission: Impossible – The Final Reckoning.
UN FINAL AU BOUT DE L’ENNUI
NOTRE AVIS SUR MISSION : IMPOSSIBLE – THE FINAL RECKONING

Le (soit-disant) final de la saga nous est proposé en deux longs volets prétendument épiques (« gigantesque » même selon le marketing de ce dernier chapitre). D’abord Mission : Impossible Dead Reckoning, puis maintenant The Final Reckoning. Total cumulé, pas loin de 5h30 ! Cette ultime aventure mesure 3 heures à elle-seule et vient clore cette intrigue très « bondienne » autour de l’Entité, une IA auto-évolutive qui menace d’éradiquer l’espèce humaine et que beaucoup de gens aimeraient contrôler. Avec comme idée de raccorder les wagons jusqu’aux prémisses de la saga et de nous faire croire que « tout avait été pensé depuis le début ». Malins les types. En tout cas, 3 heures selon la police peut-être… mais 8 heures selon les manifestants.

On a rarement vu un blockbuster de cette trempe (catégorie A+, Super Lourd, XXL) sombrer dans un tel ennui. L’intensité s’y concentre seulement dans quelques séquences d’action éparpillées sur les trois heures du film entrecoupées de tunnels de dialogues sur-explicatifs rabâchant en boucle les noeuds d’une intrigue que l’équipe sait de toute façon au mieux semi-compréhensible. Beaucoup trop étiré, MI8 endort, réveille, re-endort, re-réveille et ainsi de suite pendant trois longues heures qui feraient presque dans l’anti-spectacle s’il n’y avait pas les traditionnels morceaux de bravoure attendus. On attendait un final explosif, The Final Reckoning vise complètement à côté. Les compilations d’images des sept précédents opus déboulent sans arrêt avec une finesse pachydermique, les personnages secondaires peinent à exister derrière le tout-puissant Cruise, le scénario est d’une effarante poussivité, le spectacle n’impressionne pas plus que ça, la mise en scène de McQuarrie tire la langue… Pour un supposé final, la saga s’offre sûrement son plus mauvais film. Comme une marmite dans laquelle on aurait mis un peu de tout avec l’espoir qu’en la secouant bien, il en ressorte un film qui tienne la route. Bah non.
Par Nicolas Rieux