Nom : Madame Web
Mère : S. J. Clarkson
Date de naissance : 14 février 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h57 / Poids : 80 M$
Genre : Fantastique, Super-héros
Livret de Famille : Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Isabela Merced, Tahar Rahim…
Signes particuliers : Circulez, y’a rien à voir.
Synopsis : Cassandra Web est une ambulancière de Manhattan qui serait capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun… si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel.
ERREUR 404
NOTRE AVIS SUR MADAME WEB
Et c’est reparti pour un nouveau tour de montagnes russes sur les bosses de la « merdiocrité ». Madame Web est à l’image de ses prédécesseurs dans le Spider-Man Universe, un ratage total qui ne mène à rien. Cela dit, là où Morbius et Venom étaient d’affreuses daubasses infâmes presque rigolotes au second degré quand on est bourré, Madame Web est peut-être le moins insupportable de la clique des troubadours de Sony. Il brûle moins les yeux… il est juste mauvais et inutile. Le carnage commence dès l’écriture (comme ses aïeuls, tiens c’est curieux). Incohérente, foireuse, désordonnée, elle ne pose rien, elle ne vend rien, elle n’accroche rien. Tout glisse à l’écran dans un film en constante perdition, qui ressemble plus à un résumé de lui-même qu’à un long-métrage digne, pensé et construit. De l’intrigue générale à l’enchaînement des scènes en passant par l’élaboration des personnages, rien n’a de sens, rien ne se tient, rien ne retient surtout un spectateur devenant très vite aussi passif que la tentative de film qu’il contemple. Parce que les héroïnes auxquelles il est censé s’accrocher sont au mieux inintéressantes au pire agaçantes voire stupides. Parce que l’histoire n’est qu’une tentative grotesque de poser un univers à la manière d’un pilote de série télé. Sauf que rien n’est posé, on traverse une semi-intrigue inaugurale sans l’envie d’y retourner, comme une parenthèse désenchantée ouvrant sur du vide, du vide et encore plus de vide. Et on ne parle même pas de la narration dans les choux, du montage à la truelle ou des rebondissements digne d’un DTV des années 90…
Par Nicolas Rieux