Nom : Love Lies Bleeding
Mère : Rose Glass
Date de naissance : 12 juin 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h44 / Poids : NC
Genre : Romance, Thriller
Livret de Famille : Kristen Stewart, Katy O’Brian, Jena Malone, Ed Harris, Dave Franco…
Signes particuliers : Quand True Romance rencontre Thelma & Louise…
Synopsis : Lou, gérante solitaire d’une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse. Leur relation passionnée et explosive va les entraîner malgré elles dans une spirale de violence.
UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE VIOLENCE
NOTRE AVIS SUR LOVE LIES BLEEDING
Deuxième long-métrage de Rose Glass après le thriller horrifique Saint Maud en 2019, Love Lies Bleeding s’est fait un nom au dernier festival de Sundance au terme d’une séance acclamée. De quoi renforcer une hype déjà préexistante puisque le film est une production A24, studio indépendant qui ne cesse de s’affirmer comme une valeur sûre du cinéma indé américain, fort d’une filmographie diversifiée exigeante et qualitative de laquelle on peut citer Moonlight, les films d’Ari Aster, l’oscarisé Everything Everywhere All At Once, la trilogie X–Pearl-Maxxxine de Ti West, Dream Scenario ou le cannois The Zone of Interest.
Emmené par une Rose Glass bourrée d’idées et porté par un duo de comédiennes formidables et entre lesquelles on décèle une indéfectible alchimie, Love Lies Bleeding carbure à la vitalité et roule sur les routes escarpées du film ultra-féministe avec la robustesse d’un bulldozer mais sans forcément verser dans le Female Gaze lourd et pénible. On est davantage dans une célébration de la liberté sensuelle, sexuelle et sauvage où la douceur d’un idéal est contrariée par la violence d’une réalité folle. Un peu comme si l’échappée excitante de Thelma et Louise rencontraient True Romance ou les polars brutaux des frères Coen façon No Country for Old Men. Love Lies Bleeding est plutôt cool, plutôt intense, plutôt intelligent et assez malin. Il coche quand même pas mal de cases pour un « petit film de festival ».
Par Nicolas Rieux